Page 89 - Livre Meytal taieb
P. 89
Mon building spirituel
Nombre de gens qui s’autoproclament de « bonnes gens », disant : « Je suis bien, je ne tue pas, je ne vole pas ni touche ce qui ne m’appartient pas, je parle avec respect, alors pourquoi aurais-je besoin d’accomplir Torah et Mitzvot ? ».
Ils croient qu’ils peuvent être quelqu’un de bien sans aucun investissement placé dans le travail des Midot et dans les Mitzvot. Mais Hakhamim nous disent que l’on ne peut pas être quelqu’un de bien sans connexion Divine !
En effet HaChem a placé en l’homme un devoir envers Lui de devenir quelqu’un de bien pour pouvoir réaliser les Mitzvot. Tout commence dans l’assemblage de ces perles par l’obtention du fil, de l’Yirat Chamaim qui me permettra de connecter toutes ces Mitzvot. Et la crainte du Ciel est le résultat de la réparation des traits de caractères.
La quantification de l’effort investi dans le travail des Midot va déterminer combien l’homme sera heureux appréciant alors une qualité de vie fluide et limpide.
Combien un homme peut se sentir lourd, parce que quelqu’un l’a vexé il y a une dizaine d’années déjà et que ce premier lui en garde encore rancune ; il ne veut pas oublier cette histoire et reste crispé à son sujet, que cela soit arrivé vis à vis de son frère, ou un ami, sa belle-mère ou sa propre épouse même.
A savoir que la vie d’une personne rancunière n’est pas une vie, car celle-ci vit dans un feu intérieur constitué d’une attente de rendre sa revanche à l’autre.
Mais celui qui possède cette précieuse Yirat Chamaim comprend qu’il y a un fil pour assembler toutes ses perles, ce qui signifie que derrière tous ces Maassim Tovim se trouve HaKadoch Baroukh Hou et Sa Volonté.
-85-