Page 98 - Livre Meytal taieb
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Mon âme en prison
Le Yetzer Hara nous endort avec le matériel pour que nous ne réalisions pas l’Avoda extraordinaire qui nous est due ! A chacun de nous !
Mais un Juif doit toujours partir de lui-même pour aller réaliser sa mission. « Lekh Lekha méartze’ha ». L’homme doit quitter son Artziout, ses habitudes et aller vers sa mission dans ce monde ; et non pas rechercher la facilité ni se complaire dans une aisance.
Il faut aller contre ta nature parce que dans ce monde tu es venu pour changer.
Mais ce monde c’est le corridor, ce n’est qu’un passage pour nous préparer ici et maintenant. Tu rencontres une difficulté... Ne la contourne pas, ne biaise pas ! Saute sur l’occasion pour montrer que tu as un rôle à tenir et que tu réalises ce travail ! Et là tu verras doucement, doucement la mer se calmer.
La mer c’est le corps. Chacun ressent des petits malaises dans son corps parce qu’il sent qu’il n’a pas donné.
La Néchama a faim, à l’instar de quelqu’un qui aurait très faim et à qui on ne donnerait que quelques pistaches, quelques olives, petit à petit. Mais il voudrait un vrai repas ! L’âme souffre de n’être pas rassasiée d’une Avoda profonde et sincère. Certaines personnes la calme pour vingt-quatre heures, ils lui donnent un petit quelque-chose mais inconsistant à grignotter : ils fument, ils partent en voyage. Mais lendemain elle appelle encore, elle se réveille avec les mêmes épreuves, la même tristesse et la même angoisse, parce qu’ils ne lui ont pas donné ce qu’il lui faut.
Alors il faut être à l’écoute de sa Néchama, réaliser l’Avoda que HaChem nous dédie. Nous devons aller à la recherche de notre mission en restant sous la protection d’HaChem, et rechercher le contact avec Lui par la prière.
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