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J.-M. Foucart, L. Gillibert, A. Chavanne, X. Ripoche
Figure 7 :
reconnaissance des structures, – La céphalométrie 2D et 3D (fig. 7) post-thérapeutique de la stabilité des trai-
des points et céphalométrie [3,9,22,31,30,37,41,51] , tements.
2D automatisées (Scan Ceph, – Les analyses esthétiques de la
Carestream Dental ). face [12,18,26] .
®
CONCLUSION :
Dans ces trois domaines, l’apport de l’IA FAUT-IL AVOIR PEUR DE L’IA
n’est donc plus à démontrer et ceci d’au- EN ORTHODONTIE ?
tant plus si l’on considère le développe-
ment actuel des techniques d’imagerie
3D (scanner intra-oral, scanner facial, Depuis ces dix dernières années, l’utilisa-
CBCT) qui multiplient de façon exponen- tion de l’IA connait une multiplication de
tielle les données disponibles devant être ses applications dans tous les domaines,
analysées. La performance des analyses et bien évidemment dans le domaine de la
réalisées par l’IA est compatible avec leur santé. Désormais, il est nécessaire de s’in-
utilisation clinique tant au niveau de l’aide terroger sur la place de cette technologie
au diagnostic, de la planification du plan en orthodontie, ce qui, in fine, conduit à
de traitement, du suivi thérapeutique, s’interroger sur le transhumanisme.
par comparaison des résultats attendus Le transhumanisme prétend que l’intel-
avec les résultats obtenus, que du suivi ligence artificielle associées aux nano-
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