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CONTEXTE
L’apport volontaire est un mode de collecte dans lequel l’usager est incité à se rendre par
ses propres moyens et à utiliser sur place des contenants collectifs mis à sa disposition. Les
exemples les plus connus sont les bulles à verre et les conteneurs à textile mais les nou-
veaux projets d’urbanisme ont tendance à élargir ce dispositif à tous les flux de déchets. Les
recyparcs, les points de collecte Bebat (piles et batteries) ou Recupel (déchets électriques et
électroniques) sont également des systèmes d’apport volontaire. Classiquement, on oppose
l’apport volontaire à la collecte en porte-à-porte qui consiste, quant à elle, à venir au domi-
cile du citoyen afin d’y collecter les déchets dont il souhaite se débarrasser.
Les bulles à verres, tout comme les conteneurs à textile, sont régulièrement victimes de dé-
pôts clandestins et/ou déchets sauvages.
Les déchets retrouvés le plus souvent autour des points d’apport volontaire (PAV) sont des
ordures ménagères, des encombrants, des déchets textile, des huiles usagées, des déchets
électriques et électroniques. Ces dépôts clandestins posent des problèmes en termes de :
• dégradation du cadre de vie ;
• mécontentement des riverains ;
• augmentation des coûts liés à l’évacuation des déchets et au nettoyage des sites. Ce coût
est supporté en partie par la commune et ses citoyens, l’autre partie est prise en charge
par les opérateurs qui placent les récipients de collecte (Fost Plus, Les Petits Riens, Terre,
Oxfam, etc.).
La présence de déchets indésirables ne se cantonne pas aux abords immédiats des PAV. Bien
souvent, on en retrouve également à l’intérieur de ceux-ci. Il n’est pas rare de retrouver dans
les bulles ou autres conteneurs des ordures ménagères, de la literie, des langes souillés, des
tontes de pelouses, des huiles usagées, etc.
En plus d’augmenter les coûts liés à l’évacuation des déchets et au nettoyage des récipients
de collecte, le contenu des bulles/conteneurs est rendu impropre au réemploi/recyclage.
Ainsi, près de 15% du contenu des conteneurs à textile sont constitués de déchets indési-
rables. Ces incivilités représentent une charge financière importante (coût de collecte et de
traitement) pour les entreprises de gestion de ce type de déchets.
AVANTAGES
Si la malpropreté attire la malpropreté, des rues propres apportent un sentiment général de
bien-être et de sécurité. Mener des actions de prévention et de lutte contre la malpropreté
autour des points d’apport volontaire vise à :
• préserver le cadre de vie (pollution visuelle, risque de blessure lié à la présence de débris
de verre, etc.) ;
• diminuer les coûts de collecte et de traitement des déchets indésirables présents autour
des points d’apport volontaire mais aussi parfois à l’intérieur ;
• diminuer les coûts de nettoyage et d’entretien des points d’apport volontaire ;
• maintenir l’efficacité du recyclage/réemploi au travers d’un système de PAV qui reste en
général moins cher qu’un système de collecte en porte-à-porte.
POUR PASSER À L’ACTION
Les actions de lutte contre la malpropreté autour des points d’apport volontaire concernent
essentiellement l’aménagement, l’embellissement et l’entretien de ces derniers ainsi que la
sensibilisation des citoyens.
Voir :
• Fiche-action n°11 : Aménagement/embellissement/entretien des PAV
• Fiche-action n°12 : Sensibilisation concernant les PAV