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QATAR acte 1
1812 km
Nouvelle destination pour le WEC, le circuit de Losail au Qatar pour une course prévue sur une distance originale
de 1812 km ou de 10h00 au maximum.
Alors, pourquoi 1812 ?
C’est le jour de la fête nationale au Qatar*.
Les installations situées à une trentaine de kilomètres de Doha sont plutôt orientées vers les courses moto. Les bordures sont peu relevées, ce qui encourage les pilotes à les escalader gaiement au risque de dépasser les limites de la piste...
Pour permettre aux équipes d’effectuer un dernier roulage et de faire connaissance avec ce
tracé nouveau pour
le WEC, un prologue
est programmé
quelques jours
avant les séances
officielles. Sauf que l’organisation ne se
passe pas tout à fait comme prévu. La situation agitée dans ce coin du monde perturbe l’arrivée du matériel, certaines voitures comprises, et reporte de quelques jours la mise en piste des bolides.
Dès les premiers tours de roue, Porsche semble à l’aise sur ce tracé que beaucoup découvrent, même si certaines équipes Hypercar étaient venues reconnaître la piste en fin d’année après le meeting de Bahreïn. La BoP attribuée pour ce premier rendez-vous redistribue les cartes et il y
a les nouveaux venus, BMW, Lamborghini, Alpine et Isotta qu’il faut intégrer dans la concurrence des Hypercars. C’est encore tout autre du
côté du GT où un changement
de catégorie est intervenu, le LMGT3 remplaçant dorénavant le LMGTE.
19 hypercars, 18 GT, disparition des LMP2, le WEC 2024 prend une autre dimension.
À la vue des essais libres, il semble acquis que les Porsche 963 (il y en a 5!) seront aux avant-postes pour les qualifs et la course. Les LMH, surtout Ferrari et Toyota, sont plus
en retrait alors que Peugeot surprend agréablement.
Porsche est aussi en verve du côté GT ainsi qu’Aston
Martin.
C’est donc une surprise de trouver une Toyota sur
la première ligne de la
grille à l’issue des qualifications et
de l’Hyperpole qui s’ensuit pour les 10 meilleurs qualifiés... Matt Campbell (Porsche 963
n°5) accroche la pole. Entre les 3 autres prototypes allemands intégrés dans les 5 premières lignes, se retrouvent une Toyota (Nyck de Vries), les deux Ferrari, les deux Peugeot et la Cadillac. Preuve que les nouvelles venues ont encore du boulot à fournir.
Etonnante performance de la Corvette en LMGT3. Son pilote, le Belge Tom Van Rompuy, relègue ses suivants à plus de 8 dixièmes alors que ceux-ci se
tiennent en quelques centièmes. D’abord la Porsche 92 du Manthey PureRxcing suivie d’une Ferrari, de deux Aston Martin, de la Lamborghini n°85 de la véloce Sarah Bovy, des deux McLaren et de la première BMW du Team WRT du rapide Ahmad Al Harthy.
Sur le coup de 11h du matin (heure locale), les deux somptueux pelotons se lancent à l’assaut des 1812 km que personne ne s’attend à atteindre dans le temps imparti de 10h. Et pourtant, après 9h55’51“926, la Porsche n°6 de Vanthoor / Estre / Lotterer boucle le 335e tour, la distance maximum.
Aucun incident majeur n’étant intervenu au cours de l’épreuve, la Safety Car est restée au garage et la durée totale du FCY (Full Course Yellow) n’a pas dépassé les 7 minutes.
La course est pourtant animée. Dès le départ la Cadillac et la Peugeot n°94 s’accrochent.
Pour l’américaine, un simple changement de capot suffit. Pour
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