Page 41 - RG 1/2024
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  la française, ce n’est que le début d’une série de soucis qui la relègue à la 16e place.
Après un baroud d’honneur de la Ferrari n°50, l’autre Peugeot de Jean-Eric Vergne s’empare du commandement. À quelques mètres, Laurens Vanthoor (Porsche n°6) attend son heure qui ne va pas tarder à arriver.
En tête des LMGT3 sur la grille, Tom Van Rompuy résiste à la pression et la Corvette vire en tête au premier virage. Une vingtaine de minutes plus
tard, Malykhin (Porsche n°92)
le déborde, puis les Aston, les Ferrari..., le début d’un calvaire qui entraîne l’abandon de la belle américaine.
Entretemps, la meute des Hypercars rejoint celle des
LMGT3. La gestion du trafic
se pose à tout moment.
Les quelques frottements n’entraînent cependant que quelques rentrées au stand prématurées et 2 FCY dont un, impressionnant, pour la perte du capot arrière de la Ferrari n°51 accrochée par une McLaren.
Dans la dernière heure, la tension s’intensifie. La Porsche de tête doit rentrer pour un rapide arrêt afin de recoller son numéro de course perdu dans un contact, la Peugeot 93 est sous la menace d’une 963 de chez Jota et de l’autre Porsche Penske.
Et du côté GT, la BMW n°46, alors pilotée par Maxime Martin, ne peut rivaliser avec les Aston n°27 et 777 qui la privent d’un podium.
Dernier rebondissement, mais de taille, la Peugeot de Jean-Eric Vergne ralentit à deux tours de la fin et s’immobilise une fois la ligne d’arrivée franchie. Classée d’abord 7e, elle sera disqualifiée pour n’avoir pu rejoindre le parc fermé.... Triste fin, non méritée, pour cette 9X8, 1re génération, dont la remplaçante fera son apparition à Imola au mois d’avril.
Au pied du podium, la Cadillac s’est bien remise de son départ chaotique. Ferrari et Toyota ont sombré. Alpine s’est montrée la meilleure des nouvelles venues. BMW, Lamborghini et, surtout, Isotta, doivent revoir leur copie..., mais il faut néanmoins garder à l’esprit que ce n’est que leurs débuts.
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La mise au point est aussi
à revoir en LMGT3 où, si la plupart des écuries semblent compétitives, c’est un peu
plus difficile pour McLaren et Lamborghini (les Iron Dames ne terminent que 8es) alors que les Lexus et les Ford Mustang sont plutôt à la traîne...
Sur un tracé à l’ancienne,
Imola, les cartes pourraient
être redistribuées notamment aussi par des performances plus équilibrées. Rendez-vous le 21 avril pour en savoir plus...
Paul Colasse
*Un peu d’histoire...
Cette fête nationale marque le jour
de 1878 où le Cheikh Jassim ben Muhammadben Thani a succédé à son père. Cheikh Jassim est considéré comme le fondateur du Qatar pour avoir réussi à unifier les tribus locales et à s’affranchir peu à peu de la tutelle des Ottomans, des Britanniques et des autres tribus de la péninsule arabique qui s’assuraient la mainmise sur le Qatar.
C’est une date symbolisant l’établissement du peuple qatari puisqu’il a fallu attendre le 3 septembre 1971 pour proclamer l’indépendance du Qatar, libéré du joug de l’Empire britannique. Cette date fut adoptée comme fête nationale jusqu’en 2007. Depuis, le Diwan de l’émir lui préfère le 18 décembre.
  Classement général
1 Porsche 963 Penske Motorsport n°6
(K. Estre/A. Lotterer/L. Vanthoor)
2 Porsche 963 Hertz Team Jota n°12
(W. Stevens/C. Ilott/ N.Nato)
3 Porsche 963 Penske Motorsport n°5
(M. Campbell/M.Christensen/F. Makowiecki)
LMGT3
1 Porsche 911 GT3 R Manthey PureRxcing n°92
(A. Malykhin/J. Sturm/K. Bachler)
2 Aston Martin Vantage GT3 Heart of Racing Team n°27
(I. James/D. Mancinelli/A. Riberas)
3 Aston Martin D’Station Racing GT3 n°777
(C. Mateu/E. Bastard/M. Sorensen)




























































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