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On constate aussi que les Porsche privées sont tout aussi compétitives. Il y a échange d’informations entre le team «usine» et les structures privées ?
Il n’y a pas de meetings communs sur les courses et entre elles par contre, naturellement, comme chacun travaille pour aller le plus vite possible, cela nous pousse
à nous remettre en question quand ils vont plus vite que nous comme c’était le cas à Bahreïn.
C’est très positif aussi afin d’avoir un maximum de retour sur la fiabilité des voitures.
Dans quels domaines les 963 doivent-elles encore progresser ?
Sur les circuits bosselés ainsi que sur la dégradation des pneus.
On a une voiture qui a beaucoup de potentiel mais qui peut être complexe à mettre au point.
Votre équipage était en pole mais très vite c’est l’autre voiture du team qui a pris le commandement. Pourquoi n’avez-vous pas pu suivre son rythme en début de course ? Michael Christensen semblait fort nerveux, contrarié, quelle en était la raison ?
Parfois, il suffit d’un détail
pour passer d’un relais
idéal à un relais compliqué. Malheureusement, rien ne s’est enchaîné correctement pour Michael en début de course entre le trafic et la dégradation des pneus.
À nous d’être plus forts les courses prochaines et de mettre Michael dans les meilleures conditions puisqu’il nous a fait des débuts de courses très
solides en 2023 donc j’ai confiance que ce sera le cas aussi sur les prochaines courses.
Quel est votre programme d’essais en prévision des prochaines courses, Imola, Francorchamps et, surtout, Le Mans ?
Comme la majorité de nos concurrents, nous avons plusieurs séances de tests de prévues afin de préparer au mieux les courses. Cela est combiné à des simulations d’endurance pour la fiabilité et être prêts pour Le Mans.
On a aussi un gros travail sur simulateur afin de préparer chaque course en détail.
Propos recueillis par
Miguel Dekeyser
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