Page 54 - WEC 2023/2

8 Heures de Bahreïn
4 novembre
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Il y a beaucoup d’émotion sur la grille de cette dernière épreuve WEC 2023. Ce rendez-vous marque en effet la fin d’une époque, celle de la présence des LMP2 (excepté au Mans) et surtout des LMGTE, des engins très appréciés des pilotes et qui seront remplacés dès l’année prochaine par les LMGT3.
L’arrivée massive des hypercars, de nouvelles GT et la limitation à 2 voitures par marque dans cette dernière catégorie, tous ces prochains grands changements vont déboucher sur un bouleversement des équipages, le départ de figures marquantes de la discipline et l’arrivée de nouvelles pointures du sport automobile.
Ce dernier est envoyé en tête-à- queue par Earl Bamber (Cadillac n°2). Il entame alors, depuis l’arrière du peloton, une remontée impressionnante et étonnante de facilité pour se retrouver très vite derrière, mais à bonne distance de Buemi, Hartley et Hirakawa, les nouveaux champions 2023.
La 3e marche du podium fait l’objet d’une sévère empoignade entre les 2 Ferrari 499P et les Porsche 963 n°38 du Jota Team et n°6 de l’écurie officielle. Sans doute les plus belles empoignades de ces “8 Heures“.
Pénalisée suite à sa manœuvre du départ, la Cadillac perd tout espoir d’un bon résultat. Quant aux Peugeot, elles ont été inexistantes tout le week-end.
Accrochages, pénalités, ennuis techniques,..., les adversaires de l’équipe WRT en LMP2 ont tout connu à Bahreïn, finalement pour offrir sur un plateau la victoire et le titre à la formation belge.
Victime d’un problème de pistolet lors de son dernier passage au stand, la n°31 de Gelael, Habsburg et Frijns s’incline devant la voiture soeur n°41 de Andrade, Delétraz et Kubica, vainqueurs et champions!
Décidément, cette 7e épreuve de la saison aura souri aux Belges. Le triomphe de l’équipe WRT s’accompagne de la plus belle des prestations de Sarah Bovy et de ses coéquipières, Rahel Frey et Michelle Gatting.
Dès les essais, la pilote liégeoise annonce la couleur (rose bien sûr...). Elle accroche sa 3e pole position de l’année et démontre ainsi toute la détermination du trio féminin à se battre pour la victoire.
C’est donc avec ce mélange de sentiments que les pilotes se glissent dans leur cockpit pour 8 heures de course. Il y a encore des titres à attribuer, des places à assurer, des victoires à décrocher.
Le titre pilotes en hypercar se joue entre les 2 équipages Toyota qui monopolisent la première ligne. Dès le 1er virage, Lopez, Kobayashi et Conway voient leurs espoirs s’envoler.
CLASSEMENT GÉNÉRAL
Seulement devancée par l’autre Porsche du team, menée tambour battant jusqu’à son abandon (3e pilote malade) par les rapides Cressoni et Picariello (meilleur temps en GT pour le pilote belge), la n°85 s’impose de façon magistrale à tous ses adversaires de la catégorie.
Victoire historique, la dernière d’une GTE. Les titres étaient déjà attribués à Corvette Racing et à leurs pilotes Keating, Varrone et Catsburg.
Photos Georges Decoster
1) ToyotaGR010-hybridn°8(S.Buemi/B.Hartley/R.Hirakawa)
2) Toyota GR010-hybrid n°7 (M. Conway/K. Kobayashi/J.M. Lopez)
3) Ferrari 499P-hybrid n°50 (A. Fuoco/M. Molina/N. Nielsen)
LMP2 (ORECA 07-GIBSON)
1) TeamWRTn°41(R.Andrade/L.Delétraz/R.Kubica)
2) Team WRT n°31 (S. Gelael/F. Habsburg/R. Frijns)
3) Jota n°28 (D. Heinemeier-Hansson/O. Rasmussen/P. Fittipaldi) LMGTE AM
1) Porsche911RSR-19n°85(S.Bovy/M.Gatting/R.Frey)
2) Aston Martin Vantage AMR n°777 (L. Talbot/C. Stevenson/T. Fujii) 3) Aston Martin Vantage AMR n°98 (I. James/ D. Mancinelli/A. Riberas)
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