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SPORTS
EN PLEINE
LUCARNE
A quel moment on pense à sa reconver- sion quand on est footballeur profes- sionnel ?
Pour être honnête on y pense juste un petit peu au début. Pour ma part, c’est vers 30 ans que j’ai réellement commencé à me poser des questions là-dessus. Pour moi
il était clair que le métier que j’exerce aujourd’hui (consultant) était exactement ce que je voulais faire. Il arrive que l'on cogite, on se pose des questions et avec le temps la réflexion est mûrie. Moi j'avais déjà cette attirance pour les médias. J’ado- rais répondre aux questions des journa- listes, aller sur les plateaux de télévision quand j’y étais invité.
Comment l’avez-vous amorcée votre reconversion ?
A l’époque la chaîne Eurosport diffusait les matchs de ligue 2 et Christophe Jamot que je connaissais bien était journaliste et commentateur pour Eurosport. Quand j’ai commencé à prendre de l’âge, j’échan- geais avec Christophe et je lui ai fait part de mon envie de devenir consultant. En 2010 il y avait la Coupe du monde en Afrique du Sud, je lui ai donc proposé
mes services comme consultant, afin qu’il en parle à la chaîne en cas de besoin. Il est revenu vers moi après quelques discus- sions avec son patron qui avait validé ma candidature. C’est ainsi que mon aventure commença réellement, en partie grâce à Christophe Jamot et à la chaîne Eurosport.
Peut-on dire que c'est en quelque sorte un concours de circonstances ?
Oui, mais c’était également ma volonté.
Il faut dire que c’était pendant la Coupe du monde 2010, la première en Afrique (Afrique du Sud). En tant qu'ancien foot- balleur professionnel et international to- golais, je connaissais l’Afrique, c'était une aubaine pour la chaîne à ce moment-là aussi. Et même si je ne savais pas où je mettais les pieds, j’avais déjà fait des pla- teaux de télévision mais pas des matchs commentés, j'ai donc appris sur le tas.
A l’époque il y avait déjà des anciens footballeurs comme consultants sur Eurosport, notamment Jean-Luc Arribart que je considère comme mon mentor car j’ai beaucoup appris de lui. J’observais sa manière de travailler, de commenter, d’ar-
gumenter sur les plateaux. Être consultant
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