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à Cherbourg pour me confier le poste de respon- sable technique. C'était une très belle expérience, j’avais plusieurs casquettes (éducateur, entraî- neur, responsable), c’était une aventure passion- nante, très formatrice mais ce n’était pas un rôle que j’avais planifié. Par contre le contact avec le terrain et l’opportunité de pouvoir accompagner, conseiller, guider ces jeunes était une satisfac- tion personnelle. En étant sur
le terrain je me suis pris au jeu, effectivement c’est quelque chose qui me plaît aussi.
Parlez-nous de votre rôle d’en- traîneur spécifique attaquants auprès des jeunes du Paris Saint Germain...
échanges et même par téléphone, on analyse, on dissèque. C’est aussi une autre facette de notre métier en dehors des terrains, donner par moments son ressenti par rapport à leur jeu.
La télévision est un secteur toujours en pleine mutation comme dans le football, comment l’appréhendez-vous ?
 J’ai pu travailler avec plusieurs
jeunes au PSG et les voir émerger
est une grande satisfaction. Par exemple,
le jeune Arnaud Kalimuendo (18 ans) qui vient d’être prêté par le PSG à Lens est un petit avec qui j’ai beaucoup travaillé. Je suis fier de ce qu’il est devenu. Il y a aussi Jean Kevin Augustin, Chris- topher Nkunku, Yacouba Maîté et bien d’autres ont pu bénéficier de mes conseils et du travail spécifique devant les buts, notamment durant la Youngs League, l’équivalent de la League des champions chez jeunes que j’ai pu assister au sein du club (PSG). Aujourd’hui il y en a d’autres, c’est vrai que transmettre à ces garçons ou ces filles qui sont à l’écoute, c’est plaisant. J’ai tra- vaillé également avec la D1 féminine, avec Ma- rie-Antoinette Katoto (internationale française), l’une des meilleures joueuses françaises si ce n’est la meilleure attaquante française. Toujours des
Très bien, le monde de la télé ressemble au monde du foot. Il y a beaucoup de similitudes et des points communs. Les journalistes passent d’une chaîne à l’autre et changent de collègues. Je le vis assez sereinement. Il y a de la concurrence, c’est vrai, mais elle te fait avancer. Avec mon ancien- neté de dix ans à BeIN Sports, je continue à m’améliorer. J’ai débu-
Avec les éperviers du Togo
té avec Smaïl Bouabdellah pour le multi ligue 2, ensuite j’ai travaillé avec Samuel, il y a eu Jérôme Bicot (devenu recruteur à Barcelone), Da- vid Benarousse, Baptiste Vendroux, Julien Brun, Christophe Josse, Philippe Genin. Avec Alexandre Ruiz nous n’avons pas pu commenter ensemble mais nous avons pu faire des émissions ensemble. J’ai eu cette chance de travailler avec un panel
de journalistes et consultants, une richesse, et à chaque fois j’ai appris beaucoup d’eux. On essaie toujours d’en tirer le meilleur tout en gardant son propre style. Surtout être à l’écoute de celui avec qui tu travailles, c’est pour ça qu’avec mon bi- nôme Samuel Étienne on s’entend bien et que les choses se passent bien.
Vous faites partie de l’équipe de BeIN Sports
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EN PLEINE
LUCARNE
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 J’ai pu travailler avec plu- sieurs jeunes attaquants au PSG et les voir émerger est une grande satisfaction.
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