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I]Analyse photographique
Moi, jeune adolescent, seul sur cette photographie, ai réalisé un selfie, car je suis à
la fois l’auteur et le sujet de cette photographie. Je suis dans un parc pour prendre
l’air alors qu’à quelques heures près je ne pourrais plus sortir.
Je semble à la fois poser mais dans le même temps être pris sur le vif pour donner
une impression de naturel, regardant autre part. Je me trouve dans un parc, un
décor extérieur naturel et à la fois urbain. Je parais immobile, il n’y a pas de flou de
mouvement, je contrôle l’image que je suis en train de produire. On remarque que
mon regard est dirigé vers en dehors du champ donc le spectateur ne sait pas ce
que je regarde. Le spectateur est comme assis à côté de moi et le cadrage donne
une impression d’être proche de moi. Cette photographie ne montre pas de grande
particularité, mise à part que je semble être pris sur le vif alors que je maîtrisais
totalement la prise de cette photo.
Le format de cette photographie est rectangulaire et orienté à la verticale. Le
cadrage, en plan rapproché poitrine, permet de voir en partie le décor qui permet de
me situer, le haut de mon corps, mais surtout mon visage situé au centre de la
photographie. L’angle de vue est frontal, il permet de parfaitement voir mon visage
qui semble être le plus important dans l’image. Dans le hors-champ de l’image, on
imagine une continuité du parc et du milieu urbain. L’ensemble de la photographie
est assez net, puisque je représente une grande partie de la photographie,
cependant le décor et les autres plans sont flous, ce qui crée une petite profondeur
de champ.
La photographie, pourtant de nuit, révèle des couleurs saturées (vert, bleu, gris
foncé etc.) et peu contrastées. Les couleurs dominantes sont assez froides.
Plusieurs sources de lumières, les lampadaires, permettent d’éclairer tous les points
de l’image. La lumière, présente partout, même devant le sujet.
Il est facile de savoir, en regardant l’image, que la photographie n’est pas
retouchée. Elle parait en tout cas bien réelle grâce à sa netteté et haute définition,
de plus les éléments présents dans le cadre sont du quotidien et réels. Le
spectateur peut imaginer que j’ai voulu partager avec mes proches ce dernier
Paul Berrien | Arts plastiques | 17/03/2020 moment passé dans le parc avant de ne plus pouvoir.
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