Page 4 - Panorama N°211

COMITÉ NATIONAL
CALAIS
28, 29 & 30 Septembre 2018
Calais, c’est fini
À la différence de Dijon, siège de notre 1er CN, Calais a la sinistre réputation, colportée par les médias, n’apparaissait pas, sur le papier une destination très alléchante
Néanmoins à l’appel de François notre Président bien aimé nous sommes arrivés au rendez-vous ce vendredi 28 septembre et pour être à l’heure nous n’avons pas hésité à démarrer à des heures plus que matinales
Quittant la Côte d’Azur sous un soleil naissant mais déjà radieux, 90 minutes plus tard, l’avion nous déposait à Lille et le ciel qui nous attendait était typiquement du Nooord....
Vent, pluie ou plutôt fin crachin et quelques rayons de soleil, ne soyons pas mesquins, nous ont accompagnés jusque Calais, Coquelle pour être précis, lieu d’entrée du tunnel sous la Manche, ou de sortie, selon le sens de la marche. C’est dans les jardins de l’Holiday Inn de cette bourgade que le comité d’organisation avait planté son drapeau.
Le déjeuner du vendredi midi qui a permis à chacun d’apprécier les joies des retrouvailles depuis Dijon.
Petite sieste réparatrice nécessaire notamment pour les gens du sud surtout quand ils se sont levés trop tôt et direction salle des débats. Rapidement chacun a trouvé sa place : Ouest à l’ouest et Est à l’est et rangé par numéros de région
Le président parfaitement sanglé dans sa veste bleue a apprécié l’exactitude du comité et a ouvert ce 2ème comité à l’heure dite. Malheureusement, 2 éminents membres du comité nous manquaient singulièrement : Le 1er VP : Alexandre, victime récente d’un accident, lui interdisant le voyage, et notre Rédacteur Philippe également retenu à l’hôpital, les médecins lui refusant la sortie qu’il réclamait.
Après une après-midi studieuse, quelques minutes pour se changer et nous voilà partis pour la réception à l’hôtel de Ville de Calais, dont le corps principal est relié au monumental beffroi
Le beffroi dont la tête close
et massive renferme l’horloge
à quatre cadrans et un
carillon chantant l’air de la Gentille Annette de BOIELDIEU (compositeur français 1775-1834) est une tour carrée d’une hauteur de 75 mètres. La partie supérieure est décorée de quatre chevaliers dorés qui fixent les points cardinaux.
À l’intérieur de l’édifice on découvre de magnifiques vitraux retraçant la libération de la ville par le Duc DE GUISE en 1558, ainsi qu’une toile de Jeanne THIL représentant le dévouement des Bourgeois de Calais
Madame Natacha BOUCHART Maire de Calais, nous y a accueillis plus que chaleureusement. Discours de notre Président, et réponse de Mme La Maire, qui nous a entretenus sur la fameuse ‘jungle de Calais’ et sans nier les problèmes rencontrés, a déploré la façon dont les médias ont décrit la ville de Calais et son agglomération
Après champagne et petit fours offerts dans cette superbe salle de réception, nous voilà repartis en car en direction de la salle qui nous accueille ce premier soir. Au programme diner-spectacle, sans laisser pour compte les groupies des années 60 et 70 qui purent se défouler en danses endiablées.
La chère et les vins étaient excellents, et l’ambiance, comme il se doit, survoltée.
Le spectacle qui s’en suivit m’a enchanté, tant par la prestance des danseuses et .... danseurs (j’y ai prêté moins attention et je n’ose me prononcer) que par les voix sublimes des 2 chanteurs, qui nous ont régalés des comédies musicales passées. Janvier 2019 - N° 211 - Page 4