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Fiche de culture du cotoneaster en bonsaï


























   Présentation
   Le cotoneaster est un genre d’arbrisseau ou arbuste de la famille des rosaceae dont l’aire de répartition s’étend de
   l’Europe à l’Asie tempérée en passant par l’Himalaya et jusqu’en Afrique du Nord. Le mot cotoneaster provient du
   latin « cotoneus » qui signifie « coing » et du suffixe aster, « sauvage ». Les espèces sont nombreuses et atteignent des
   hauteurs allant de 50 cm pour les formes prostrées ou rampantes, jusqu’à 15m pour certaines espèces comme
   cotoneaster franchetti. Les feuilles sont alternes, de forme ovale ou lancéolée. Le feuillage est persistant, semi-
   caduque, voire caduque selon les espèces et les climats supportés. Les teintes sont souvent superbes à l’automne. Les
   espèces les plus intéressantes en bonsaï sont les formes prostrées ou de petite taille telles que C. dammeri C.
   horizontalis, ou C. microphyllus.  Les cotoneasters sont appréciés pour leurs petits fruits décoratifs et abondants ainsi
   que leur longue floraison rose ou blanche. Contrairement aux pyracanthas ils n’ont pas d’aiguilles ce qui est plutôt un
   avantage en bonsaï…
   Exposition
   Extérieur. Préférez les emplacements ensoleillés tout en restant prudent en été, particulièrement lorsqu’il est cultivé
   dans un petit pot. Le cotoneaster n’aime ni l’excès ni le manque d’eau. En hiver, si les températures descendent en
   dessous de -5°C durablement, il faut alors penser à le protéger du froid et c’est encore plus vrai si il y a du vent car il
   est plus frileux en bonsaï qu’en pleine terre. Le cotoneaster réussit mieux en climat méditerranéen ou tempéré.
   Fertilisation
   Fertiliser tous les mois à partir du printemps jusqu’à la fin de la période végétative. Le cotoneaster est une espèce assez
   frugale.
   Taille et mise en forme
   Le genre produit de nombreux rejets de souche. A moins de vouloir le conduire en multi-troncs, (qui n’est pas sa forme
   de prédilection) il est donc important de supprimer ces rejets afin d’encourager la croissance du tronc. De même il est
   important d’opérer une sélection régulière des pousses à l’aisselle des branches qui ont vite tendance à se multiplier.
   Les nouvelles pousses doivent être taillées à une ou deux feuilles durant toute la saison de croissance.
   Ligature et mise en forme
   Le cotoneaster répond bien à la ligature qui se pratique de préférence au printemps juste avant l’éclosion des
   bourgeons. Il est recommandé de protéger l’écorce. Les cotoneasters sont adaptés au bonsaï de petite taille, « mame »
   et « shohin »,  et sont assez difficiles à faire grossir.
   Arrosage
   L’arrosage doit être soutenu. Le substrat ne doit jamais sécher intégralement et il faut arroser dès qu’il devient sec au
   toucher en surface. Le stress hydrique provoque des feuilles pendantes qui peuvent vite jaunir et tomber.
   Rempotage
   Tous les ans pour les sujets jeunes, au printemps, lorsque les premières poussent commencent à grandir. L’espèce est
   assez délicate et ne supporte pas une taille drastique des racines. Enlever au maximum un tiers des anciennes racines.
   Multiplication

   Le bouturage est possible en juin-juillet. Les nouvelles pousses racinent en environ 6 semaines.
   La marcotte aérienne est possible au printemps. Il est enfin possible de récolter les graines qui peuvent être semées
   l’année suivante après stratification froide.
   Maladies et parasites
   Parfois sujet au feu bactérien pendant la période active de végétation. Seul un traitement cuprique préventif juste avant
   la floraison peut l’éviter. Il est aussi parfois (rarement) attaqué par les chenilles.
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