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224 (LE DUCHAT). Satyre, Ménippée, de la vertu du catholicon d’Espagne, et de la tenue des Etats de
Paris, à laquelle est ajouté un discours sur l’interprétation du mot de Higuiero del Inferno, et qui en est l’auteur
(…). A Ratisbone, chez les héritiers de Mahtias Kerner, 1714. 3 vol. in-12, plein veau marbré, dos à nerfs de petits
fleuron doré, tranches rouges (reliure de l’époque). Coiffes abîmées, coins émoussés, coupes du tome 3 abîmée ;
papier jauni.
200/300
Rare pamphlet raillant le parti catholique des ligueurs alliés au Pape et aux Espagnols qui visaient à installer
l’Infante d’Espagne sur le trône de France après l’assassinat du roi Henri III en 1589. On attribue cette œuvre
collective à Jean Le Roy qui a eu l’idée de la satyre, Nicolas Rapin et Jean Passerat pour les pièces de vers et
Jacques Gillot, Florent Chrestien et Pierre Pithou pour les harangues.
Edition établie par Le Duchat, reprise sur celle de 1709, orné d’un frontispice et de 4 portraits et 2 planches
repliés, illustrant notamment la Procession de la Ligue.
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225 LEMERY. Nouveau recueil des plus beaux secrets de médecine, pour la guérison de toutes sortes de
maladies. Augmentée d’un nouveau recueil de recettes & d’expériences, où l’on voit ce que l’Art, la Nature, la
Physique & la Médecine renferment de plus curieux. Nouvelle édition revûe, corrigée & augmentée de plusieurs
remèdes (…). A Paris, chez Ribou, 1737. 3 vol. in-12, plein veau caillouté, dos à nerfs aux léopards d’or, blason en
queue repris aux angles sur les plats encadré par double filet doré, fer doré aux centres, filet doré sur les coupes,
tranches marbrées (reliure de l’époque). Petits manques aux coiffes sup, mors fendillés aux tomes 1 et 3.
400/600
Curieux traité de médecine domestique pour toutes les maladies, jusqu’au remède pour la surdité, et avec
toutes sortes de remèdes étonnants : magistère des perles, or potable, préparation de l’antimoine, pour dénouer
l’équillette, la préparation du café des Turcs, diverses sortes de parfum, pour faire marcher un œuf… avec un
chapitre sur les feux d’artifice, la chasse et la pêche, sur les armes, pour bien saler le porc, le bœuf et autres chairs,
et autres conseils de gastronomie, etc.
Exemplaire aux armes de Louis-Robert-Hippolyte de Bréhant, comte de Plélo, ardent bibliophile, qui fut nommé
sous-lieutenant des gendarmes de Flandre, puis colonel, et envoyé comme ministre plénipotentiaire de France
au Danemark. Les armes représentent un homme habillé à l’antique tenant de la main droite un écu aux armes
des Bréhant de Plélo et de la main gauche une lance avec une flamme portant le cri « Brithan ». Devise « Foy de
Bréhan » (OHR 1715, fers 3, 4 et 5).
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