Page 217 - La croyance de l'unicité
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quarante (hadiths de Nawaoui): "sa parole : "toutes les
innovations sont des égarements" fait partie des paroles concises
et explicites, il ne s’échappe d’elle aucune chose et elle représente
un principe fondamental dans la religion, elle ressemble à son
dire : "celui qui accomplit un acte qui n’est pas conforme à notre
loi, alors cet acte est rejeté". Tous ceux qui agissent (de manière
non conforme), puis qui imputent (cet acte) à la religion sans qu’il
ne renferme un principe religieux, alors, la religion est innocente
de cet acte. Cela englobe les questions de croyance, les actes ou les
paroles apparentes ou cachés".
Ils ne possèdent aucune preuve sur le fait que l’innovation peut
être bonne, sauf la parole de Omar qui dit au sujet de la prière
a-taraouih (prières de veillée du mois de ramadan) : "Quelle bonne
innovation celle-ci". Ils dirent aussi qu’il advint des choses que les
prédécesseurs n’ont pas blâmées comme réunir le coran dans un
seul livre ou l’écriture des hadiths et leur compilation. La réponse
à cela est que ces choses ont une origine dans la loi, elles ne sont
donc pas des nouveautés. Et pour ce qui est de la parole de Omar
: "Quelle bonne innovation celle-ci", il entend par "innovation"
l’innovation au sens étymologique, non l’innovation au sens
législatif. Par conséquent, lorsque l’on dit : "Cet acte est une
innovation" alors qu’il a une origine dans la loi, c’est donc son
sens étymologique que l’on sous-entend, non son sens législatif,
car l’innovation au sens législatif est tout ce qui n’a pas d’origine
dans la législation. Et la compilation du coran dans un seul livre a
une origine dans la religion, car le prophète ordonnait ses
compagnons d’écrire le coran, mais son écrit était dispersé, alors
les compagnons entreprirent de le réunir dans un seul recueil afin
de le conserver.
La prière a-tarawouih, le prophète l’a certes priée de nuit avec
ses compagnons, et il l’a délaissée en dernier lieu de peur qu’elle
devienne pour eux une obligation. Ensuite les compagnons
continuèrent à l’accomplir en groupes séparés durant l’existence