Page 144 - Al-Mouwatta
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(786) 79 - Abou Katada Al-Ansari a rapporté qu'il était en compagnie de l'Envoyé d'Allah
               (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) Quand ils prirent une des
               routes de La Mecque ils se trouvèrent distancés, tous ses compagnons étaient en état d'ihram,
               sauf lui. Il vit un onagre, ainsi il se réajusta sur son cheval, et demanda à ses compagnons de
               lui faire passer son fouet; mais ils refusèrent; il leur demanda, sa lance, qu'ils lui refusèrent
               encore; alors il la prit et s'élança de toute sa force contre l'onagre et le tua. Quelques uns des
               compagnons de l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix
               d'Allah) mangèrent de sa chair, quant aux autres, ils en refusèrent. Une fois, arrivés auprès de
               l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) ils lui
               demandèrent à propos de la chair de l'onagre, est-elle à manger»? Il leur répondit: «Ce n'est
               d'ailleurs qu'une nourriture que Allah vous avait accordée».


               (787) 80 - Hicham Ibn Ourwa a rapporté d'après son père que Al-Zoubair Ibn Al'-Awam
               mangeait de la viande desséchée, tout en étant en état d'ihram». Et Malek ajouta: «II s'agit de
               la viande d'une biche desséchée».

               (788) 81 - Zaid Ibn Aslam a rapporté le même Hadith, au sujet du l'onagre, cité dans l'avant-
               précédent, rapporté par Abou Katada (Hadith 786). Mais dans le rapport de Zaid Ibn Aslam,
               c'est ajouté que l'Envoyé d'Allah(salallahou alayhi wa salam) r a dit: «Avez-vous encore
               quelques morceaux de sa chair»?.

               (789) 82 –Al-Bahzi a rapporté que l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la
               grâce et la paix d'Allah) se dirigea pour la Mecque, en étant en ihram, en, arrivant à «Al-
               Rawha», on rencontra un onagre dont les jarrets étaient coupés. On rapporta cela à l'Envoyé
               d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) qui répondit:


               «Laissez le, car je pense que son propriétaire va venir, le propiétaire se rendit auprès du
               Prophète (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) et lui dit: «O
               Envoyé d'Allah ce zèbre vous appartient». Alors, l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa
               salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) ordonna Abou Bakr de partager sa chair à tous les
               compagnons, puis poursuivit sa route. Arrivant à «Al-Outhaba» lieu entre «Al-Rouaitha» et
               «Al-Arj», il trouva une gazelle, touchée d'une flèche et couchée dans l'ombre, Al-Bahzi
               ajoute: «l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah)
               ordonna un homme de garder la gazelle afin que personne ne le touche, jusqu'à ce qu'ils soient
               passés».

               (790) 83 - Sa'id Ibn Al-Moussaiab a rapporté que Abou Houraira était venu de Al-Bahrain, de
               sorte que arrivant à «Al-Rabaza», il croisa des gens de l'Iraq en état d'ihram. Ils lui
               demandèrent au sujet de la viande qu'ils ont trouvé chez les habitants de «Al-Rabaza». Il leur
               répondit qu'ils peuvent la manger». Abou Houraira continue: «puis j'ai douté de ce que je leur
               ai dit; ainsi, arrivé à Médine, j'ai rapporté cela à Omar Ibn Al-Khattab qui me répondit: «que
               leur as-tu ordonné de faire»? Je lui dis: «Je leur ai ordonné de la manger». Omar répondit: «si
               tu leur avais ordonné de faire autrement, je t'aurais fait telle et telle chose», en le menaçant».

               (791) 84 - Salem Ibn Abdallah a rapporté qu'il a entendu Abou Houraira raconter à Abdallah
               Ibn Omar qu'il a, à «Rabaza», passé par des gens, en ihram, qui l'ont consulté pour la viande
               d'un animal chassé, qui a été mangée par des gens en ihram. Il leur ordonna de la manger».
               Abou Houraira, poursuivit en disant: «puis je me rendis chez Omar Ibn Al-Khattab, à Médine,
               et je lui rapportai ce qui est fait, et il me demanda: «que leur as-tu ordonné de faire»? Je
               répondis: «Je leur ai dit de la manger». Omar dit: «Si tu leur avais dit autre, je t'aurais battu».
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