Page 216 - Le jardin des vertueux (Riyâd As-Sâlihîn)
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Riyad as-Salihin

               128  La permission de s'étendre sur le dos et de mettre une jambe sur l'autre
                      quand il n'y a pas de risque de se découvrir. La permission de s'asseoir
                      en tailleur ou accroupi, les genoux collés au ventre




               820. 'Abdullàh Ibn Yazid (das) rapporte qu'il a vu le Messager de Dieu    étendu sur le dos dans la mosquée et mettant
               une jambe sur l'autre. (Unanimement reconnu authentique)
               Commentaire
               Cette permission ne peut être nécessitée que par une grande fatigue. De toutes façons on ne doit nulle part étendre les jambes en direction de
               la Mecque. Il est de même incorrect d'étendre les jambes en direction d'un hôte ou d'une personne respectable.


               821. Jàber Ibn Samoura (das) a dit: «Une fois que le Prophète avait fait la prière de l'aube, il s'asseyait en tailleur à sa place
               même jusqu'à ce que le soleil resplendisse de toute sa beauté». (Rapporté par Abou Dawùd)



               822. Ibn 'Omar (das) rapporte: «J'ai vu dans la cour de la Ka'ba le Prophète    accroupi les genoux collés à son ventre et
               les serrant avec ses bras». (Rapporté par Al Boukhâri)

               823. Qayla Bent Makhrama (das) a dit: «J'ai vu le Prophète    accroupi les genoux collés à son ventre et les serrant de ses

               bras. Maigre cette attitude tout, empreinte d'humilité, la seule vue du Prophète    me fit trembler de peur» (Rapporté
               par Abou Dawùd)


               Commentaire

               Malgré sa modestie proverbiale et son affabilité légendaire, le Prophète    inspirait de la crainte à tous ceux qui le voyaient pour la
               première fois. C'est ainsi qu'il dit à quelqu'un qui s'était mis à trembler à sa vue: «Rassure-toi, mon ami, je ne suis qu'un Arabe de la tribu
               Qoreysh et ma mère mangeait de la viande salée». Le Prophète Mohammad, de même que le Prophète Joseph fils de Jacob (bénédiction et salut
               de Dieu sur eux deux) étaient d'une beauté frappante. Cependant, autant on pouvait admirer à volonté la beauté de Joseph, autant on était

               aussitôt troublé par celle de Mohammad   .

               824. Alshadid Tbn Sûweyd (das) rapporte: «Le Messager de Dieu    passa devant moi alors que j'étais assis ainsi: j'avais
               placé ma main gauche derrière mon dos tout en m'appuyant sur sa paume. Il me dit: «Tu t'asseois donc à la façon de ceux qui
               ont encouru la colère de Dieu (les Juifs)?». (Rapporté par Abou Dawùd)































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