Page 417 - Le jardin des vertueux (Riyâd As-Sâlihîn)
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Riyad as-Salihin

               290  L'interdiction de regarder toute  femme qu'on pourrait légalement
                      épouser (autre que la mère, la sœur, la fille, la tante etc...) ou le beau
                      jeune homme imberbe sans nécessité légitime



               Dieu le Très-Haut a dit:
               1. Chapitre 24 - verset 30: «Dis aux Croyants de retenir un peu de leurs regards».
               2. Chapitre 17 - verset 36: «L'ouïe, la vue et le cœur, tout cela aura à en rendre compte».

               3. Chapitre 40 - verset 19: «II sait le moindre regard qui trahit et ce que cachent les poitrines».
               4. Chapitre 89 - verset 14: «Ton Seigneur ne laisse rien échapper à Son observation vigilante».


               1622. Selon Abou Hourayra (DAS), le Prophète    a dit: «II a été écrit pour le fils d'Adam sa part d'adultère qu'il doit
               commettre sans aucun doute:

               — Les deux yeux, leur adultère est le regard.
               — Les deux oreilles, leur adultère est l'audition.
               — La langue, son adultère est le parler.

               — La main, son adultère est de s'emparer par force de ce qui ne lui appartient pas.
               — Le pied, son adultère est de marcher vers les endroits interdits.
               — Le cœur penche et souhaite et c'est le sexe qui obéit à ces penchants ou qui les fait mentir». (Rapporté par Al Boukhàri)


               1623. Selon Abou Sa'id Al Khoudri (DAS), le Prophète    a dit: «Méfiez- vous de la manie de vous asseoir dans les rues!».
               Ils dirent: «O Messager de Dieu! Nous ne pouvons nous passer de ces réunions, car c'est là que nous parlons entre nous». Le
               Messager de Dieu    leur dit alors: «Si vous tenez absolument à vous asseoir dans la rue, donnez à la rue au moins ses
               droits». Ils dirent: «Et quels sont ses droits? 0 Messager de Dieu!» Il dit: «Baisser les regards. S'abstenir de faire le mal
                Prescrire le bien.  Proscrire le mal». (UNANIMEMENT RECONNU AUTHENTIQUE)


               1624. Zeyd Ibn Sahl (DAS) rapporte: «Nous étions une fois assis sur l'une des places de la ville, en train de bavarder entre
               nous. Le Messager de Dieu    vint à passer. Il s'arrêta devant nous et nous dit: «Qu'avez-vous à vous asseoir dans les voies
               publiques?» Nous dîmes: «Nous ne nous  sommes réunis pour aucun mal, mais seulement pour parler de questions
               scientifiques et d'autres choses permises».Il dit: «Si vous tenez absolument à vous y asseoir, donnez au moins à la rue ses
               droits:

               — Baisser les regards.
               — Rendre le salut.
               — Ne dire que du bien. (Rapporté par Moslem)

               1625. Jarir (DAS) a dit: «J'ai interrogé le Messager de Dieu    sur le regard fortuit. Il me dit: «Détourne-le aussitôt après».
               (Rapporté par Moslem)

               1626. Oummou Salama (DAS) rapporte: «J'étais chez le Messager de Dieu    alors qu'il avait auprès de lui Maymùna. A ce

               moment arriva (l'aveugle) Ibn Oummi Maktùm et ce après qu'on nous avait ordonné de porter le voile. Le Prophète
               nous dit: «Voilez-vous à lui». Nous dîmes: «O Messager de Dieu! N'est-il pas aveugle ne pouvant donc ni nous voir, ni nous

               reconnaître?» Le Prophète    dit: «Et vous deux, êtes-vous donc aveugles, ne pouvant pas le voir?» (Rapporté par Abou
               Dawùd et Attirmidhi)



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