Page 10 - LE TIR EN HAUTE MONTAGNE AVEC LE GAM
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LE TIR EN MONTAGNE AVEC LE GAM – Le tir FAMAS
.II LES DIFFERENTES TECHNIQUES DE TIR
.II.a Les règles de sécurité
« La sécurité est l’affaire de tous ; elle ne se négocie pas » » [Publication interarmées PIA
207_MESSEC(2013)]
On constate que les règles fondamentales de sécurité sont exactement les mêmes que celles
appliquées dans les stands de tir civils affiliés à la Fédération Française de Tir, à quelques termes
près bien spécifiques au tir de combat et au tir sportif :
• Règle n° 1 : une arme doit toujours être considérée comme chargée,
• Règle n°2 : ne jamais pointer ou laisser pointer le canon d’une arme sur quelque chose que
l’on ne veut pas détruire (cette règle s’applique à toutes les armes légères),
• Règle n°3 : garder l’index hors de la détente, tant que les organes de visée ne sont pas sur
l’objectif,
• Règle n°4 : être sûr de son objectif et de son environnement.
En termes d’intégrité physique du tireur et des personnes à proximité, le port d’une protection
auditive (casque anti-bruit ou bouchons anti-bruit) et d’une paire de lunette balistique est
obligatoire.
.II.b Les corrections de visées
On distingue deux corrections possibles : les corrections verticales et les corrections horizontales
selon les éléments variables que nous allons rencontrer sur le terrain comme évoqué
précédemment.
Mais il faut aussi considérer que certains effets associés vont s’annuler l’un, l’autre ou s’ajouter.
Quoiqu’il en soit, le tir en montagne sera toujours modifié par rapport à celui en plaine.
Les corrections verticales interviennent essentiellement selon la distance de tir, l’altitude, la
température, le dénivelé, et le soleil.
Les effets de la distance
En montagne hivernale, tout est blanc ! D’où la difficulté de savoir si l’objectif est à bonne portée.
En effet, lorsque l’on voit mal la cible on a tendance à apprécier une distance plutôt longue et,
inversement lorsqu’on voit bien la cible à apprécier une distance plutôt courte. L’usage d’un
télémètre de type Vector est préférable, mais il est possible d’évaluer une distance avec la
hauteur du guidon sur l’objectif. Celle du FAMAS correspond approximativement à la hauteur d’un
individu à genou à une distance de 200 mètres.
On préconise donc une visée plus basse qu’en tir en plaine.
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©2017 Marie-Laure CARAUX-LAUNAY