Page 60 - Black Beautés Magazine
P. 60
Comment avez-vous intégré le casting Meurtres au paradis ?
Cela faisait un moment que France 2 et BBC essayaient de trouver un projet amener de manière conjointe et
sur cette idée. Ils recherchaient expressément une femme style caribéen et sachant parler anglais et il se
trouve que je correspondais. J’ai passé les essais et j’avais le bon tempérament pour le personnage de Camille
et le projet m’a tout de suite séduit. C’était une véritable aventure de tourner en anglais et je voulais savoir si
j’en étais capable. C’était également un vrai challenge car la série Meurtres au paradis est une comédie et
qu’auparavant on m’avait beaucoup vu dans des rôles dramatiques ou en tout cas de flic sérieuse. Je
n’imaginais pas du tout que ça allait avoir autant de succès et de manière aussi internationale.
Ce rôle vous a-t-il ouvert les portes en Angleterre ?
Oui et non, j’ai joué quand même ma petite « frenchie » et puis les anglais ont énormément d’actrices
incroyables ! Après c’est une question de volonté, mon désir n’était pas de faire carrière à l’étranger. Je suis
française, ma culture est française mais si une occasion se présentait je ne refuserais pas et pour être honnête
lorsque dans un casting international on recherche une française, je ne corresponds pas à la française
recherchée, ils s’attendent à Amelie Poulain !
Combien de rôles vous sont proposés dans l’année ?
Pas tant que ça et ça dépend des années !
Après avoir joué à plusieurs reprises des femmes flics, une strip-teaseuse dans Pigalle et Serena la
maîtresse de Julien (Jean-Paul Rouve) dans « voyez comme on Danse », comment avez-vous abordé ces
rôles ?
Ça me fait plaisir parce que j’ai beaucoup joué les rôles de flics, surement parce qu’on me prête un
tempérament plutôt rentre-dedans, et c’est vrai que quand Pigalle est arrivé c’était la première fois que j’avais
un rôle sexué j’ai envie de dire. Avant, je n’étais pas si à l’aise que ça dans mes baskets de femme et depuis
le film Pigalle, ça m’a transformé et fait évoluer. Ça me fait du bien et puis c’est un peu aussi une continuité
de jouer le rôle d’une maitresse dans « Voyez comme on Danse ». La femme que je deviens dans la vie va
nourrir mes rôles.