Page 20 - Black Beautés Magazine
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Crédit Photos : mathieu.dphotographie Instagram : @mathieu.dphotographie
Pour cela, j’ai lancé un appel à la candidature sur pas été respectés, ce qui a conduit au retard de la
mes réseaux sociaux et sur toutes les proposi- sortie de la marque. En dehors de cela, il y a cette
tions reçues, j’ai été particulièrement séduite par difficulté au quotidien d’entreprendre surtout en
l’association « Le sourire d’Hawa » qui lutte contre étant seule. Je gère la communication, la stratégie
le taux de mortalité néo-natale, maternelle et infan- marketing, la gestion des commandes… il faut
tile en Guinée. penser à tout et parfois j’ai mes coups de mou et
ça peut être difficile par moments.
B.B : Pourquoi avoir choisi de vous lancer dans
une aventure entrepreneuriale et quelles ont été B.B : Avec la marque JOLYKA Beauty, quel mes-
les difficultés rencontrées ? sage avez-vous envie de véhiculer aux femmes ?
J.K : Pour moi c’était vraiment une suite logique par J.K : Mon message est simple : Jolyka Beauty
rapport à mon parcours et plutôt que de consa- est un état d’esprit et je veux que la femme se
crer mon temps et mon énergie dans un travail qui sente bien et belle. Je fais partie d’une génération
potentiellement ne me passionne pas, j’ai préféré où l’image est très importante et je veux faire en
m’investir sur quelque chose de bénéfique pour sorte que toutes les femmes se sentent valorisées
moi. à travers les produits Jolyka Beauty.
Dans cette aventure entrepreneuriale la première
difficulté était tout d’abord de se démarquer de la B.B : Aujourd’hui, vous sentez-vous plus business
concurrence et de trouver la valeur ajoutée de Jo- girl ou influenceuse ?
lyka Beauty. La seconde était l’apprentissage afin J.K : Je me sens business girl et on m’a toujours
d’acquérir toutes les connaissances nécessaires dit d’ailleurs que j’avais la fibre commerciale.
face à cet univers de beauté où il y a énormément
de normes, règles, et lois strictes. Puis il y a eu J’avais besoin d’être plus qu’une simple in-
cette crise sanitaire, les délais fournisseurs n’ont fluenceuse sur les réseaux sociaux que je ne