Page 20 - Black Beautés Magazine
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        Pour cela, j’ai lancé un appel à la candidature sur    pas été respectés, ce qui a conduit au retard de la

        mes  réseaux  sociaux  et  sur  toutes  les  proposi-  sortie de la marque. En dehors de cela, il y a cette
        tions reçues, j’ai été particulièrement séduite par    difficulté  au  quotidien  d’entreprendre  surtout  en
        l’association « Le sourire d’Hawa » qui lutte contre   étant seule. Je gère la communication, la stratégie
        le taux de mortalité néo-natale, maternelle et infan-  marketing, la gestion des commandes… il faut
        tile en Guinée.                                        penser à tout et parfois j’ai mes coups de mou et
                                                               ça peut être difficile par moments.
        B.B : Pourquoi avoir choisi de vous lancer dans
        une aventure entrepreneuriale et quelles ont été       B.B : Avec la marque JOLYKA Beauty, quel mes-
        les difficultés rencontrées ?                          sage avez-vous envie de véhiculer aux femmes ?

        J.K : Pour moi c’était vraiment une suite logique par   J.K : Mon message est simple :  Jolyka Beauty
        rapport à mon parcours et plutôt que de consa-         est un état d’esprit et  je veux que la femme se
        crer mon temps et mon énergie dans un travail qui      sente bien et belle. Je fais partie d’une génération
        potentiellement ne me passionne pas, j’ai préféré      où l’image est très importante et je veux faire en

        m’investir sur quelque chose de bénéfique pour         sorte que toutes les femmes se sentent valorisées
        moi.                                                   à travers les produits Jolyka Beauty.
        Dans cette aventure entrepreneuriale la première
        difficulté était tout d’abord de se démarquer de la    B.B : Aujourd’hui, vous sentez-vous plus business
        concurrence et de trouver la valeur ajoutée de Jo-     girl ou influenceuse ?
        lyka Beauty. La seconde était l’apprentissage afin     J.K : Je me sens business girl et on m’a toujours
        d’acquérir toutes les connaissances nécessaires        dit  d’ailleurs  que  j’avais  la  fibre  commerciale.
        face à cet univers de beauté où il y a énormément
        de normes, règles, et lois strictes. Puis il y a eu    J’avais besoin d’être plus qu’une simple in-

        cette crise sanitaire, les délais fournisseurs n’ont   fluenceuse sur les réseaux sociaux que je ne
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