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Aspects juridiques liés à la fonction et risques opérationnels

                             Brevet Bancaire Métiers – Spécialisation Chargé de Clientèle                         Conducteur de Formation


                                                                       Des données
                                        Des données    Des données
                                        quantitatives   qualitatives    mesurables    Des processus
           7.  Les indicateurs de suivi   de mesure du   modifiant la   impactant la    de cotation      C
              des risques sont :                                       sévérité et la
                                           Risque        probabilité                   des risques
                                        opérationnel    d’occurrence   fréquence de
                                                                        survenance
                                        Eliminer les                    Prioriser les      La
                                          zones de      Identifier les
           8.  Un plan d’action a pour                                  actions de     réévaluation
              objet :                     risques         risques      pilotage des    des risques       A
                                       associées aux      majeurs         risques     (Back testing)
                                            KRI
           9.  Une mesure de             Réduire les                    Réduire les    Atténuer les
              prévention des risques     fréquences     Réduire les    fréquences de    risques de       C
              opérationnels   a pour    d’occurrence     sévérités      survenance    non-conformité
              finalité :                                               et /ou l’impact
           10. Pour utiliser l’approche   2 référentiels   3 référentiels   4 référentiels   Aucun
              AMA, la banque doit se    supplémentaires  supplémentaires  supplémentaires   référentiel   B
              doter de :                                                              supplémentaire




              Cas N°2 :

            Les analystes n’hésitent pas à dire et à approuver que ce sont les banques qui créent les crises
            financières et en deviennent victimes vu leur mode de gouvernance. S’ajoute à cela, un certain
            laxisme manifeste dans la surveillance et le contrôle pratiqué par les autorités de tutelle nationales.
            La  dernière  crise  des  subprimes  en  est  la  preuve.  Elle  a  débuté  en  2007  aux  USA  pour  se
            propager au reste du monde mais avec des impacts différents.
            Cette dernière crise a pris deux formes :

               •  Une crise de liquidité pour les banques d’investissements.
               •  Une crise de solvabilité de certaines banques et établissements de crédits immobiliers, dont
                  les débiteurs ont fait défaut et dont les actifs en garantie ont vu leur valeur fondre.

            La question qui se pose et avec insistance ; pourquoi, il y avait cette crise alors que l’accord Bâle I
            était opérationnel depuis 1992 et que l’accord Bâle II était appliqué dans son intégralité depuis un
            peu moins d’une année ?
            Pour la plupart des analystes, ce sont les banques elles-mêmes et les banques centrales en sont
            responsables. Comment ?

            Le rôle des banques dans la création de cette crise :

            Les  analystes  mettent  la  responsabilité  sur  les  conseils  d’administration  et  les  Directions
            Générales des banques comme suit :
            Les spécialistes des modèles de gouvernance préconisent que le conseil d’administration d’une
            banque  doit  être  composé  de  membres  compétents  et  capables  de  challenger  la  Direction
            Générale,  car  ce  sont  eux  qui  sont  responsable  de  la  protection  finale  des  actionnaires  et  des
            autres parties prenantes (clients, épargnants, …) et d’exercer sa mission de contrôle et sa mission
            fiduciaire vis-à-vis de ces derniers. La réalité en était une autre. Une étude récente a montré ce qui
            suit :
               •  L’âge moyen des administrateurs des banques américaines, au moment de la crise, était 68
                  ans et celui des administrateurs européens était de 60 ans. L’âge plus ou moins avancé de
                  ces  administrateurs  cumulé  avec  leur  expérience  dans  la  sphère  des  finances  ne  leur
                  permettait pas de challenger les Directions Générales.






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