Page 36 - TPE SOUVENIRS ET MÉMOIRE
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Expérience :





   Une rencontre enrichissante avec une psychologue...





           Afin de mieux comprendre la place qu’occupent nos souvenirs dans notre
          quotidien, nous avons souhaité rencontrer une psychologue. En effet, nous
     recherchions une personne qui nous expliquerait sa profession, liant notre thème,
        ses patients, ses souvenirs, et leur importance. Nous vous retraçons ici notre
          entretien avec elle. Nous avions préparé un questionnaire afin de guider le
                            dialogue (ce dernier est à retrouver en annexe...).
     Madame Marques est une psychologue qui a fait ses études dans son pays natal, le
       Brésil. Son envie de devenir psychologue est apparue dès son plus jeune âge. En
        effet, elle était confrontée de très près à un monde plein d’inégalités sociales,
       d’injustices, dans lequel elle se sentait impuissante, d’où son désir de venir en
          aide aux plus démunis. Elle nous a parlé de son parcours. Ainsi nous avons
                         compris que le métier de psychologue est très varié.


        • Elle nous a expliqué qu'une licence s'obtenait en 5 ans au Brésil. Lors de ses
    deux premières années, elle a eu une approche plus scientifique, travaillant sur les
       mécanismes du cerveau et le corps humain, les effets des médicaments… Elle a
         reçu des cours de médecine, de pharmacologie, de psychiatrie, de sociologie,
     d'anthropologie (science étudiant l’être humain sous tous ses aspects, physiques,
                                   morals et culturels) et de philosophie.


      • A l’origine, elle a fondé une association, à l’âge de 16 ans, afin de venir en aide
       aux femmes enceintes, au Brésil. En effet, beaucoup habitaient dans la rue et se
       faisaient violer. L’avortement étant illégal au Brésil, elle les aidait à vivre leur
     grossesse plus sereinement. Avec les adultes, afin de faciliter l’échange, on utilise
            la parole sous forme de théâtre par exemple, technique que l’on appelle
      psychodrame, ainsi que des objets thérapeutiques comme les photos, les arômes,
           la peinture, ou la cuisine... Par exemple, dans cette situation, les femmes
         enceintes cousaient des poupées avec des têtes de fleurs. Ainsi, elles étaient
     conscientes de porter un être en elle, ce qui permettait son bon développement, et
       de se l’imaginer comme elles le souhaitaient, sachant qu’elles ne le garderaient
       pas à la naissance, les bébés étant placés en foyer. Elle a ensuite travaillé dans
                     l’enceinte d’hôpitaux, toujours avec des femmes enceintes.

     • Par la suite, elle est devenue clinicienne spécialisée chez les enfants et les bébés
      de 0 à 3 ans et leurs parents. Il s’agissait de régler des problèmes de sommeil. Le
      déroulement des séances se faisait grâce à des jeux libres (comme les poupées ou
       le dessin) où l’enfant pouvait facilement s’exprimer, ayant moins de recul, il se
       confie plus naturellement et a souvent besoin de moins de séances que l’adulte.
                         Elle a aussi rencontré de nombreux enfants autistes.

        • Elle est également devenue psychanalyste (c’est-à-dire une thérapeute dont
         l’objectif est de traiter les patients en utilisant la théorie de Sigmund Freud,
      datant du début du XXème siècle. Cela nécessite un suivi de plusieurs années. Ce
                                     titre n’est pas reconnu par l’Etat.).



           MAÎTRE Elizabet, RODRIGUEZ Salomé, DURIF Justine 1ère S3 - TPE - Lycée Max Linder - Page 36
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