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Chapitre	   5	   


               Nous	   allons	   au	   marché.	   Nous	   nous	   baladons	   tranquillement	   quand	   j’entends	   une	   voix	   qui,	   

               dans	   ma	   tête,	   me	   donne	   des	   indications	   pour	   
               parvenir	   jusqu’à	   lui.	   Une	   fois	   arrivés,	   nous	   voyons	   un	   lion	   qui	   me	   dit	   

               de	   le	   suivre	   (Abdoulaye	   et	   Ousmane	   	   restent).	   
               	   

               Le	   lion	   est	   gentil,	   mais	   sauvage.	   Il	   a	   une	   belle	   crinière	   marron.	   Ses	   
               poils	   sont	   jaunes.	   

               	   
               Nous	   retraversons	   le	   marché,	   sortons	   de	   la	   ville	   et	   marchons	   dans	   la	   
               savane.	   Nous	   nous	   arrêtons	   enfin	   au	   pied	   d’une	   colline,	   au	   bout	   d’1/2	   

               heure.	   Je	   demande	   au	   lion:	   
               «Que	   fait-  on?	   Où	   est-  on?	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   -  

               Nous	   nous	   reposons	   un	   moment	   avant	   de	   faire	   ce	   que	   nous	   avons	   à	   
               faire.	   	   	   

               -  Mais	   qu’avons-  nous	   à	   faire?	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   -  
               Tu	   vas	   voir…»	   	   	   	   

               Après	   s’être	   reposés	   5	   minutes,	   nous	   contournons	   la	   colline,	   sous	   le	   
               soleil	   brulant.	   Cela	   nous	   prend	   15	   minutes	   (ça	   fait	   une	   grosse	   colline,	   
               hein).	   Je	   m’appuie	   sur	   une	   espèce	   de	   tronc	   qui	   fait	   beaucoup	   

               d’ombre.	   Le	   tronc	   commence	   à	   bouger.	   Je	   m’écrie:	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   
               «Un	   tremblement	   de	   terre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!»	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   	   

               Je	   me	   rends	   alors	   compte	   que	   c’est	   un	   serpent(et	   non	   un	   tronc)!	   
               Alors	   que	   le	   lion	   attaque	   avec	   ses	   immenses	   mâchoires,	   je	   me	   

               rappelle	   d’un	   truc	   :	   mon	   flingue	   à	   neutrons.	   Je	   le	   décroche	   de	   ma	   
               ceinture	   en	   vitesse,	   charge,	   arme,	   vise,	   tire	   et	   le	   tue	   en	   1	   millième	   de	   
               seconde.	   	   

               «Quelle	   est	   cette	   magie?!	   demande	   le	   lion,	   par	   télépathie.	   
               -  La	   mienne…	   et	   celle	   de	   mon	   pistolet	   à	   neutrons.	   

               -  Ton	   quoi	   à	   quoi?????	   
               -  Mon	   pistolet	   à	   neutrons.	   

               -  Laisse	   béton…	   


              Le	   lion	   me	   fait	   alors	   signe	   de	   le	   suivre.	   Nous	   commençons	   à	   escalader	   la	   
              colline.	   En	   chemin,	   il	   m’explique:	   

              -  	   En	   haut	   de	   la	   montagne,	   il	   y	   a	   un	   manoir	   aux	   aspects	   hantés	   et	   en	   T.	   
              -  Euh…c’est	   à	   dire?	   Avec	   des	   fantômes	   et	   en	   forme	   de	   T?	   

              -  Exactement!	   D’ailleurs,	   regarde,	   nous	   arrivons.	   Entrons…»	   
              	   
              	   

              	   

              	   
              	   
              	   

              	   
              	   

              	   
              	   
              	   

              	   
              	   

              	   
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