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Chapitre 3
Comme chaque samedi, quelque soit le temps, je vais explorer les
fonds marins. Généralement, je trouve des clous, des bouts de
ferraille, des bouteilles en verre, mais aujourd’hui c’est différent. J’ai
trouvé une mallette toute rouillée, avec des algues et des moules
collées dessus. Elle a dû passer un bon bout de temps dans l’eau !
Je la ramène chez moi et j’essaie de l’ouvrir. Je passe des heures et
des heures mais rien n’y fait. Le lendemain, je demande à un collègue
de me l’ouvrir. Il me l’ouvre en moins de deux. Je ramène la mallette
chez moi. Hop ! Je mets des gants et paf d’un coup fort je l’ouvre.
Dedans je trouve un poignard rouillé et une lettre. Après l’avoir lue,
je m’intéresse au poignard. Un petit détail m’intrigue : je distingue
une petite gravure mais je n’arrive pas à la déchiffrer. Je passe tous
mes soirs et mes temps de pause à essayer de déchiffrer cette petite
phrase. Au bout d’une semaine, j’arrive à comprendre : « 8 juillet,
glacier Gon Boussougou ».
Ma femme est rentrée il y a 3 heures et je lui raconte ma découverte.
Je lui demande :
« Peux- tu me prendre, à ton travail, un billet pour Roissy CDG et un
autre pour Ouaga ? .
- Je vais essayer, me répond- elle, Merci »
Après deux grosses journées de travail, ma femme a réussi à avoir les
billets. Arrivé à l’aéroport de Brest, je me dépêche de monter dans
l’avion. 5 minutes après, l’avion décolle : ça me fait très mal aux
oreilles, ça me propulse contre mon dossier et d’un coup, l’avion
décolle. J’ai enfin moins mal aux oreilles.
L’avion c’est grand, ça transporte beaucoup de passagers et il y a des
services pour manger. Quel luxe ! Je dors jusqu’à l’arrivée, c’est- à-
dire, l’atterrissage. Arrivé à Paris, je prends tout de suite un avion
privé pour aller à Ouagadougou. Arrivée à Ouagadougou.