Page 11 - #ronsard#vanites
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Le jour venu
La mort vous guette. Et le jour venu ne l’oubliez pas
Elle aura attendu trop longtemps, tourmentée,
Que les portes du paradis, vous ne les ouvriez pas.
Elle n’aura aucun répit même s’il vous lui implorez
La pitié, la vie, qu’elle seule peut contrôler
Peu lui importe votre origine, vos désirs ou votre volonté.
Les dés sont jetés et notre destin est scellé,
Les Hommes tombent dans le piège des fascinations,
Privilégient les plaisirs éphémères et la brièveté.
Ils finissent par devenir inconscients de leurs actions
Et ne sont destinés qu’à sombrer dans la folie de la vanité
Qui, en vous troublant, ne fera que vous aveugler.
La mort attendant patiemment
Vous devez cependant vous émerveiller
De la vie, vous offrant tout ce dont vous rêvez
Par chaque vision, chaque moment, chaque instant,
Chaque seconde qui passe de ce cadeau rêvé
Au fur et à mesure que le temps passe et que passe votre temps.
Ethan Grimaud