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Ce matin il marchait




               Ce matin, il marchait gaiement
               Le soleil brillant ; tendrement
               Effleurait les dunes devant,
               Cette journée s’annonçait belle
               Mais plus le soleil, dans le ciel,
               Grimpait, plus le temps se fit vent.

               Belle journée est éphémère,
               Le soleil devint pluie, la mer
               Devint fade, plus rien ne brillait,
               La beauté s’est évaporée ;
               Ce jeune homme, Beauté d’un été,
               Disparu bien qu’il ne le voulut.

               Alors, puisque tout changement,
               Futile soit-il, peut ainsi
               Faire sombrer telle Beauté ;
               Profite de chaque bonheur
               Présent avant que tu ne meurs ;
               A jamais, tu seras en paix.

                                                         Mélaine Cureau
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