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Dès mon retour de l'armée en 1961, j'ai rencontré beaucoup de difficultés pour trouver un emploi en Provence comme technicien supérieur, dessinateur ou ingénieur car il me fallait quitter la région pour rejoindre le nord de l’Europe qui est plus industrialisé. Dans l'attente d'une solution et d'une décision, j'ai utilisé mes talents de dessinateur et d’artiste peintre pour réaliser des toiles. Ma mère travaillait dans un hôtel près de la mer, elle les exposait à la vue des touristes qui me passaient des commandes de sites méditerranéens, de chiens
ou chats, ce qui me permettait de vivre en attendant. Ma sœur était au Cambodge comme professeur mais ce pays était incertain car les Khmers Rouges étaient menaçants. En 1963, le ministe/ re des affaires e4 trange/ res français me propose un poste de professeur en Guine4e.
J’ai accepte4 malgre4 l’incertitude politique en ce pays. La Guine4e est l’un des rares pays qui a rompu toutes relations avec la France, la paranoï%a du pre4sident Se4 kou Toure4 contraint des milliers de guine4 ens a/ quitter le pays.
Michelle
En 1963, pourtant je menais la belle vie comme
artiste peintre sur la co-te d’azur non loin de Saint-Tropez, avec ma premie/re voiture de4capotable une Renaud ‘’Floride Gordini’’, j’e4tais fiance4 avec Michelle (photo) et c’e4tait le grand amour mais professionnellement, je re-vais d’e4vasion, d’autres horizons et d’autres de4fis. Malgre4 tout cela je choisi l’aventure africaine, je conclu avec Michelle de partir en e4claireur a/ Conakry et qu’elle viendrait me rejoindre suivant la situation. Les seuls avions de liaisons avec la Guine4e e4taient a/ l’e4poque des ""Iliouchine 18'' sovie4tiques a/ he4lices qui reliaient Paris Orly a/ Conakry avec une centaine de passagers
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