Page 12 - KC INFOLETTRE No.2
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Patricia Wright
(Suite de la page 10)
je vois un obstacle, je l’élimine. »
Quel est votre plus gros défi et que faites-vous pour le surmonter?
« Empêcher les gens de flatter Georgia, mon
chien d’assistance pour épileptique, ou de lui parler. Elle est belle, elle est adorable, tout le monde l’aime. Mais c’est aussi un chien d’assistance, elle a un travail à faire et doit me surveiller 24 heures sur 24.
« Les gens ne réalisent pas ou ne comprennent pas qu’elle doit me surveiller. Même si elle est assise ou qu’elle fait la sieste, elle veille sur moi.
« Bref, la flatter ou lui parler, c’est la distraire de son travail. »
Y a-t-il une chose ou deux
vous distinguant des athlètes d’aujourd’hui qui ont abandonné le karaté?
« J’ai eu bien des occasions et des raisons d’arrêter, d’abandonner. J’ai perdu ma mère et mon père, je me suis fait frapper par une voiture, j’ai été confinée à un fauteuil roulant.
« Oui, j’ai déjà pris des pauses, mais je n’ai jamais abandonné. Pour moi, le karaté n’est pas seulement un sport, c’est un mode de vie. Mon mode de vie.
« Quand je ne pouvais pas pratiquer le karaté, il me manquait une partie de ma vie. Je ne peux pas abandonner, parce qu’il me manquerait à nouveau une partie de ma vie. »
Quand avez-vous ressenti un déblocage? Qu’est-ce qui y a contribué?
(Suite à la page 14)
vendredi soir pour suivre un cours avec kyoshi Janice Chaki, puis je passe la
nuit à London et j’assiste
fà un cours à St. Thomas
le samedi matin au dojo principal avec hanshi Gary Legacy lui-même!
« Je vais en physiothérapie deux fois par semaine pour faire traiter mon épaule et mon côté droit. J’essaie d’améliorer mes mouvements, ma force, mon équilibre et mon contrôle et de prévenir l’atrophie.
« Je participe à un programme de jour appelé New Beginnings, Acquired Brain Injury and Stroke Recovery Club.
Y a-t-il un ou deux aspects précis de votre entraînement actuel qui contribuent à votre succès?
« Je garde à l’esprit que
le karaté ne se limite pas
à la ceinture, au gi ou
à la pratique au dojo. L’important, c’est notre comportement à l’extérieur du dojo, la manière dont on se comporte avec les autres.
« N’oubliez pas que c’est la personne qui fait
la ceinture, et non le contraire. »
Quel serait pour vous l’accomplissement ultime?
« Qu’un para-athlète me dise que je l’ai influencé et qu’il veut suivre mon exemple.
« Je voudrais les entraîner et les initier au monde du para-karaté pour ne pas qu’ils butent sur les mêmes obstacles que moi. »
Comment établissez-vous vos objectifs?
« Je le vois, je le veux,
je l’obtiens. Si ou quand
ff« Là-bas, je participe à des cours de mise en forme
et j’utilise souvent une machine appelée NuStep, spécialement conçue pour les personnes atteintes
de paralysie ou d’une déficience des suites d’une lésion cérébrale acquise ou d’un ACV (on nous installe sur le NuStep),
nos corps obtiennent un entraînement complet qui permet de prévenir l’atrophie.
« À la maison, je m’entraîne autant que possible, je travaille sur mes katas.
Je n’ai pas de plan d’entraînement défini. Vingt-cinq redressements assis, 25 jumping jacks.
« Si j’ai un moment
entre Centraide et mes recherches sur les athlètes de parakaraté, je travaille sur mes katas, mes techniques ou autre chose en lien avec le karaté.
Entraîneure-chef en Para-Karaté, Heather Fidyk
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www.KARATECANADA.oRg


































































































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