Page 10 - KC INFOLETTRE No.2
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Patricia Wright
(Suite de la page 9)
frappée. Les choses ont changé...
« Je participais à un tournoi local organisé par le club de karaté Legacy Shorin Ryu quand kyoshi Scott Bowron a suggéré à mon sensei
que je songe aux Jeux para panaméricains qui allaient avoir lieu à Toronto.
« Nous y avons pensé. Malheureusement, il n’y avait aucun sport ou catégorie pour moi.
« Nous avons continué
à chercher et avons finalement trouvé Karaté Canada. »
Quel est votre plus grand accomplissement à ce jour en karaté?
« On pourrait croire que
mes victoires en tournoi sont représentent mon plus grand accomplissement. Pourtant non. N’importe quelle femme peut vaincre un homme en tournoi. N’importe quelle ceinture de couleur peut vaincre une ceinture noire en tournoi.
« N’importe qui peut vaincre une championne, tout est possible.
« Pour citer Heather Fidyk, notre entraîneure de para- karaté d’Équipe Canada, « les médailles, ça vient
« Dans l’esprit de cette citation, mon plus grand accomplissement en karaté n’est pas le fait d’avoir remporté des tournois, c’est plutôt ce que j’ai apporté au monde du parasport et ce que le monde du parasport m’a apporté.
« Mon plus grand accomplissement à ce
jour est d’être devenue membre de l’ADAMA (Association de développement des arts martiaux adaptés).
« On m’a ouvert les yeux, j’ai vu que je ne suis pas seule.
« Certes, je l’avais souvent constaté à l’échelle internationale au cours
de mes voyages, l’année dernière (Belgique, Roumanie, Irlande, Allemagne, Espagne, Islande, Autriche), mais de le voir ici... c’est là que j’ai vraiment compris. De voir les sourires des gens, des enfants, des jeunes, des adultes... c’est tout ce qui compte. »
Pensiez-vous connaître autant de succès?
« J’ai pris connaissance
de l’ADAMA aux Championnats nationaux 2016. C’était mon premier Championnat national et je n’ai pas fait grand-chose par la suite jusqu’au milieu de l’année.
« Quand j’ai commencé
à comprendre à quel
point les choses étaient différentes, j’ai su qu’il me fallait des connaissances et de l’aide.
« La langue représente une petite barrière, mais ma famille et moi nous travaillons ensemble pour résoudre le problème. C’est ce que font les familles, c’est ce que font les équipes : on travaille ensemble. »
Quel est votre horaire d’entraînement?
« Je ne peux jamais assez m’entraîner.
« À notre dojo, nous avons deux cours par semaine. Pendant les cours, en plus de m’entraîner, j’aide à enseigner. Quand des cours privés sont offerts, je demande deux cours de 30 minutes.
« Étant donné mes problèmes de mémoire, une leçon d’une heure ne me serait pas profitable. Je ne rappellerais probablement pas de tout ce qu’on m’a enseigné ou de toutes les corrections.
« Notre dojo fait aussi partie de Legacy Shorin Ryu. Quand c’est possible (le trajet en train coûte 22 $), je me rends à London le
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juste d’un magasin. »
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www.KARATECANADA.oRg


































































































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