Page 22 - KC INFOLETTRE No.2
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Pourquoi les karatékas canadiens devraient aspirer à faire partie de l’équipe nationale
par Kraig Devlin
La performance inspirée est à la base de chaque médaille remportée et les performances que j’ai pu voir lors des Championnats du monde seniors FMK 2016 ne font pas exception à cette règle.
La 23e édition de cette compétition se déroulait à l’aréna TIPS à Linz, en Autriche, du 25 au 30 octobre 2016.
Au total, 1024 athlètes provenant de 118 pays se sont disputé les honneurs; le Japon, la France, l’Iran, l’Égypte, l’Azerbaïdjan, l’Autriche, l’Angleterre et l’Espagne ont occupé les huit premières positions au classement.
J’ai assisté à cette compétition dans le but de recueillir et d’analyser de l’information pour appuyer
le travail du comité de haute performance de Karaté Canada, et dans le cadre
de mon perfectionnement professionnel continu comme entraîneur et amateur du sport de haut niveau.
Je souhaitais mieux comprendre comment les performances des athlètes canadiens se comparent à celles des meilleurs athlètes au monde sur les plans tactique et technique.
Peu importe que le monde
du sport assiste à la défaite surprise de champions et la victoire d’athlètes non favoris, les performances de haut niveau reposent toujours sur la passion, la motivation, l’ardeur et la détermination.
Ça se voit dans les yeux des athlètes et dans leurs actions.
Je suis convaincu que
les performances et les résultats sont l’expression et l’extériorisation des croyances intimes et de l’état d’esprit des athlètes, et que cet état d’esprit est le fondement
sur lequel s’appuient les compétences techniques et tactiques.
Les performances de haut niveau dans les sports de combat exigent des milliers d’heures d’entraînement volontaire et concentré.
Ce processus implique l’atteinte et le maintien
de l’équilibre entre un entraînement approprié et
la récupération nécessaire jusqu’à ce que les athlètes atteignent leur sommet. Soutenir ce processus exige un degré extrêmement élevé de motivation et de force mentale.
Chaque athlète doit également comprendre ses motivations internes et ses gratifications.
Pour essayer de saisir la passion et la motivation des athlètes canadiens de haut niveau, je leur ai posé deux questions à la fois simples et importantes :
1. Qu’est-ce que cela signifiait pour vous de représenter le Canada aux Championnats du monde seniors de 2016?
2. Quel est votre meilleur souvenir de cette compétition?
À mon avis, les réponses à ces questions illustrent le sens profond et la gratification qu’impliquent la participation à l’événement comme tel et le processus d’entraînement en général.
ffPatrice Boily-Martineau du Québec
fLa fenêtre de performance maximale est relativement courte pour les athlètes de haut niveau; par conséquent, plus l’athlète comprend tôt ses motivations intimes et ses gratifications, plus tôt il peut fixer ses objectifs de performance à long terme et s’engager dans le processus pour les réaliser.
Pour plusieurs d’entre eux, cela signifie obtenir une place au sein de l’équipe nationale canadienne et par la suite gravir les marches du podium à l’échelle internationale.
Afin d’aider les jeunes karatékas canadiens à
se fixer rapidement des objectifs à long terme pour représenter le Canada à l’échelle mondiale, j’aimerais partager quelques-unes des réponses des participants aux Championnats du monde seniors aux questions mentionnées ci-dessus.
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