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Samedi 18 Janvier 2020
Souk-Ahras
Littérature

L'écrivain OUVERTURE DE LA PREMIÈRE
et traducteur

Abderrahmane ÉDITION DU FESTIVAL NATIONAL

Meziane n'est plus
DU JEUNE HUMORISTE
L'écrivain, traducteur et
enseignant universitaire
Abderrahmane Meziane Pas moins de 30 jeunes humoristes issus de plusieurs wilayas du pays prennent part à la première édition du festival
est décédé, mercredi à Bé- national du jeune humoriste, ouverte jeudi à la salle de conférence "Miloud Touahri" de Souk Ahras sous le thème
char, à l'âge de 59 ans, a-t- "le rôle du théâtre dans l’ancrage des valeurs de la citoyenneté".
on appris de ses proches.
evant se poursuivre tion du patrimoine culturel natio-
Né le 18 novembre 1961,
jusqu’à samedi, la pre- nal et l'émergence d'esprits créa-
le défunt enseignait à
Dmière édition de ce festi- tifs au sein des générations
l'Université de Béchar et
val a été étrennée par le spectacle montantes".
était membre de plusieurs
"Messaouad wa zahr el megue- Selon le directeur local de la jeu-
comités scientifiques et de
doud" signé du jeune Ali Achi de nesse et des sports, Abdelbasset
recherche de certains la-
la wilaya de Souk Ahras traitant Aoun, ce festival, organisé en
boratoires.
sur un ton décalé les traditions et coordination avec l’office des éta-
Il était connu pour ses ex-
coutumes des fêtes de mariage blissements de jeunes et la ligue
cellentes contributions,
dans la société algérienne. des activités culturelles et scienti-
notamment dans la tra-
Le vice directeur au ministère de fiques, récompensera les trois
duction des ouvrages cri-
la Jeunesse et des sports, Anis meilleurs spectacles.
tiques et de réflexion,
Mehala a indiqué lors de son allo- Il est à noter que les participants
outre des textes de dia-
cution d’ouverture que ce rendez- à cette édition vont bénéficier de
logues littéraires.
vous "vise essentiellement à sorties touristiques dans la région
Le défunt a traduit plus de
donner l’opportunité aux jeunes près d’eux l’esprit de compétition". nouvel élan aux activités cultu- de Souk Ahras notamment aux
16 œuvres notamment des
de faire étalage de leur talent Il a également affirmé que ce fes- relles dans la wilaya de Souk sites antiques de Khemissa et de
livres dans les domaines
d’humoriste et de promouvoir au- tival "va permettre d’apporter un Ahras tout en assurant la promo- Madaure.
de la critique, de la culture Opéra d'Alger
et de la traduction dont
"concepts narratifs" et "les Houria Menaa expose ses toiles
intellectuels faussaires de
Pascal Boniface", en sus Une exposition de peinture de l'ar- Menaa propose des toiles comme "Quartier de Constantine", avec l'Opéra d'Alger reviennent souvent
d'autres œuvres littéraires tiste peintre algérien, Houria "Ruelles de la Casbah", "Au coeur une palette différente, et une re- sur le costume algérien avec des
de Rachid Boudjedra, Car- Menaa, mettant en avant la Casbah de la Casbah", "Voutes de la Cas- production d'un paysage "Gorges portraits de femmes de différentes
los Alvarado, Djamel Am- d'Alger et la Souika de Constantine bah", "Casbah bleue", ou encore du Rhummel". régions du pays, des oeuvres de
rani et Albert Camus et en plus du costume traditionnel se "Le souk" reproduisant des ruelles Dans quelques tableaux l'univers musiciens de rue en plus de na-
bien d'autres. déroule à Alger et se poursuivra et des maisons de la vieille cité al- de l'artiste sort de la citadelle et re- tures mortes. Les travaux présentés
Le regretté a marqué de jusqu'au 28 janvier. Inaugurée géroise où des habitants évoluent produit les décors extramuros par Houria Menaa regorgent
son empreinte le paysage mardi, cette manifestation abritée en costume traditionnel. L'intérieur d'une vie supposée plus d'un siècle d'éclat grâce à un choix harmo-
culturel durant les années par la nouvelle galerie d'art de des maisons n'est quant à lui plus tôt. "Dar El Fahs", Ziara", "Re- nieux de palette de couleurs cha-
90 en animant nombre de l'Opéra d'Alger "Boualem-Bessaih", abordé que dans une seule oeuvre tour de visite" ou encore "Baie d'Al- toyantes.
conférences et de rencon- propose une quarantaine d'oeu- intitulée "Nouba" évoquant une ger" reproduisent des décors Née en 1943, Houria Menaa est
tres dans les quatre coins vresfiguratives avec un trait proche fête familiale. L'artiste propose extérieurs à la Casbah où la nature médecin et artiste peintre autodi-
du pays. de la peinture impressionniste. également une même toile instal- et lavégétation reprennent leurs dacte et a déjà organisé deux ex-
Pour cette exposition Houria lée dans la Souika sous le titre droits. D'autres toiles exposées à positions individuelles à Alger.
Aïn Defla

La troupe de danse de Chengdu (Chine)

subjugue le public

La troupe de danse de la ville de Chengdu membres de la troupe se sont merveilleu- croît avec un public survolté, vous procure Hasnaoui Mahmoud, a noté la parfaite
(Chine) a subjugué mardi soir le public de sement appliqués afin de mettre en évi- un sentiment indescriptible", s’est-il ex- communion entre le public et la troupe chi-
Aïn Defla lors d’un spectacle mémorable dence la danse chinoise classique de la clamé. Se félicitant des conditions du dé- noise, observant que cet état de fait atteste
animé à la maison de la culture Emir Ab- province de Schisuan synonyme de l’ouver- roulement du spectacle, le conseiller de la place qui échoit à cette grande nation
delkader de la ville en présence de plu- ture et la tolérance de ce pays. Les presta- culturel à l’Ambassade de Chine à Alger, en Algérie.
sieurs familles venues des quatre coins de tions n’ont laissé indifférent ni les jeunes ni Zhang Yi a relevé la réaction du public de "Quand un artiste s’applique en donnant le
la wilaya et des régions qui lui sont limi- les moins jeunes, les poussant d’ailleurs à Aïn Defla lequel a "adopté" la troupe de meilleur de lui-même pour répondre au
trophes, a-t-on constaté. Pleine comme un immortaliser ces moments par le biais de Cheng du de manière rapide. goût du public, celui-ci ne saura qu’appré-
œuf, la salle de spectacle de la maison Emir leur téléphones portables. "La réaction du public laisse croire à l’exis- cier", a-t-il fait remarquer, soutenant que le
Abdelkader s’est assurément avérée trop Le clou du spectacle aura été incontesta- tence, depuis belle lurette, d’une relation public a surtout été marqué par les habits
exiguë pour contenir le flux des admira- blement la chanson algérienne "Goumari" chaleureuse et intime entre lui et les ar- multicolores des danseuses, leur virtuosité,
teurs de la danse chinoise mais aussi des interprétée par une jeune chanteuse chi- tistes", a-t-il soutenu, se disant persuadé la splendeur des costumes, la magnificence
arts martiaux pratiqués depuis des millé- noise devant un public ébahi. Etudiant à que les moments passées resteront certai- des voix et les subtilités des instruments de
naires sur le territoire de ce pays. C’est sous Blida de passage à Aïn Defla, Djamel avoue nement gravés dans la mémoire des spec- musique. Outre Aïn Defla, cet événement
un tonnerre d’applaudissements que les que le spectacle lui a permis de découvrir tateurs. Se félicitant de l’amitié "ancestrale" organisé par l’Ambassade de Chine en Al-
danseuses ont fait leur apparition sur scène nombre de facettes de la culture chinoise existante entre l’Algérie et la Chine, il a gérie en collaboration avec le ministère
pour présenter ce spectacle intitulé "la fête qu’il ignorait jusque-là. "Sur internet, j’ai émis le souhait de voir les échanges cultu- chinois de la Culture et du Tourisme et le
de l’heureux printemps chinois" devant un bien évidemment eu à voir nombre de rels raffermir les relations existantes entre ministère algérien de la Culture, s’inscrit
public dont ils ne tarderont pas à capter show donnés par des troupes chinoises les deux pays en tout point de vue notam- dans le cadre d’une tournée comprenant la
l’intérêt sous l’effet d’une musique origi- ainsi que d’autres pays qui sont proches de ment dans le domaine du tourisme. De son maison de Culture koléa (Tipasa) et l’Opéra
nale et d’un féerique jeu de lumière. Les ce pays mais les voir tout près vous, de sur- côté, le directeur de la culture de Aïn Defla, d’Alger, rappelle-t-on.