Page 47 - Magazine tarot Papesse ebook
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Une femme voilée

             Et puis quoi ? Une femme qui porte un voile, ne serait-ce pas une autre hérésie ? De nos jours, il

             n’est pas de bon ton de le porter, dans nos contrées du moins.

             Cette controverse anime bien des débats.
             Pourquoi  associer  le  voile  à  une  idée  de  soumission  alors  que  notre  société  de  consommation
             nous contraint à d’autres diktats ô combien plus pervers ?


                    * Soumission à l’image d’une mode qui nous veut toujours plus jeunes, plus minces, plus
                           désirables ?
                           Ce désir masculin nous dicterait encore la voie de bien des tortures par le biais de la chirurgie
                           esthétique.
                    * Dépendance affective à un compagnon qui ne nous respecte pas par peur de la solitude.
                    * Soumission à une société patriarcale où la femme se veut l’égale de l’homme en imitant les
                           compétences viriles et en amputant ce qui fait sa nature profonde.


                                          Et de nous rappeler les paroles de Victor Hugo :
                            « N’imitez rien ni personne, un lion qui imite un lion devient un singe ».



             A méditer…


             La  Papesse  serait-elle  une  femme  soumise  ?  Rien  n’est  moins  sûr  !  Bien  que  voilée,  aucune
             soumission  dans  notre  Papesse.  En  effet,  ne  tient-elle  pas  un  livre  sur  les  genoux,  un  livre

             symbole d’éducation, de culture et donc de libération ?









                                                                  Serais-je le voile d’Isis, et donc mon miroir ?

                                                                  Alors, tu lèves le voile ? Le voile de ta vie, le voile

                                                                  d’un livre sacré ?
                                                                  Est-elle  blanche  de  peur  et  dans  un  état  de

                                                                  sidération  devant  le  fait  que  nous  sommes
                                                                  mortels,  devant  le  miroir  qui  reflète  notre  vrai

                                                                  visage, notre histoire secrète ?
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