Page 60 - Vivavignon

NAISSANCE
D’UNE FRICHE
DE LA MAISON D’ARRÊT À UNE MAISON D’ART
La réhabilitation de la prison Sainte-Anne offre une occasion en or pour
les artistes. Un collectif planche sur
le projet depuis janvier dernier.
PAR CONSTANCE COLLE
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C’est un projet stimulant, passionnant. Créer une friche culturelle au cœur d’une cité connue pour sa relation passionnée au théâtre. Si les
théâtres façonnent le visage de notre cité, d’autres artistes cherchent, innovent, inventent le monde... avec des installations, sculptures et peintures, photos, et des expos... Une occasion unique s’offre à eux. La réhabilitation de la prison Sainte- Anne commence en 2019. Le maire Cécile Helle souhaitait qu’une friche artistique soit « l’élément central de la transformation du site destiné à devenir un espace de vie générateur de nouveaux usages. D’une superficie de 700 m2, cette friche restera propriété de la Ville après son aménagement par l’opérateur et aura pour vocation
d’accueillir artistes, plasticiens, artisans d’art en recherche d’ateliers, désireux de travailler collectivement et de s’ouvrir au territoire », a-t-elle rappelé lors de la présentation publique du projet friche, le 5 octobre.
Pour imaginer la philosophie de cette métamorphose, le maire avait invité les acteurs des arts visuels et plastiques àseregrouper.Ilyaunannaîtle Collectif Friche, qui réunit vingt-trois associations, institutions, collectifs (Mac’A, Ecole d’Art, Université...). Depuis janvier, avec « fougue et motivation », s’enthousiasme Bernard Rosenzweig, président de ce comité de pilotage, ils ont enchaîné les réunions, ont enquêté auprès de plus de 200 artistes... Les grandes lignes, leurs besoins, leurs espoirs, ont émergé. « On apporte nos idées et savoir-faire
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