Page 3 - GBC Magazine Winter FRE 2023

(De gauche à droite) David Bérubé, ANPTG - Directeur régional, section du Québec; Nathalie Lavallée, Chef des opérations de l’ANPTG du Canada; Carole Bergeron, ANPTG - Vice-présidente, section du Québec et copropriétaire du Golf La Tempête; et Daniel Pilon, président de l’ANPTG du Canada, ensemble devant le Parlement du Québec après la présentation.
même secteur économique sans avoir à mettre la main à la poche. Il faut donc indemniser équitablement le propriétaire : Acheter un terrain suffisamment grand pour reconstruire dans le même secteur économique (un club de golf de Laval ne pourra pas déménager à St-Hyacinthe, par exemple), construire 18 trous, construire un pavillon ainsi que toutes les autres installations.
Je pourrais continuer ainsi pendant plusieurs pages mais nous vous laissons le lien pour écouter la commission parlementaire et télécharger le mémoire que nous avons déposé. Ensuite, si vous avez des commentaires ou des questions, n’hésitez pas à me contacter par courriel.
Mais avant de vous quitter, j’aimerais remercier un certain nombre de personnes pour le travail sur ce dossier. Tout d’abord, Madame Lucie Charlebois pour son soutien au cours des travaux de la Commission, son expérience politique nous a été d’une aide incroyable dans la direction que nous devions prendre. Charles Bernard et Huw Williams d’IMPACT Affaires Publiques pour leurs travail acharné qui a ouvert de nombreuses portes. David Bérubé, votre directeur régional, qui n’a pas manqué une seule réunion avec son calme légendaire. Bien sûr, l’équipe de l’ANPTG pour leur soutien, sans oublier le Conseil nationale qui a accepté un budget pour ce projet. Merci également aux membres qui ont contribué au budget.
Malheureusement, le dossier n’est pas encore terminé et il faut maintenir la pression sur les différents députés pour leur faire comprendre que si le projet de loi est adopté dans sa version actuelle, nous croyons qu’il détruira tranquillement une industrie qui est plus que présente au Québec.
Je me réjouis de passer du temps avec vous à Montréal lors de notre conférence annuelle. Entre temps, utilisez le code QR indiqué à la page 5 pour regarder la session que nous avons participé le 20 septembre.
Sincèrement,
Daniel Pilon, propriétaire Club de Golf-St-Zotique, QC
tendons la main aux personnes qui nous posent des questions par la suite. Nous en sommes à la deuxième version et je pense que nous avons atteint notre but. Je ne dis pas que nous avons gagné notre point, car il y a beaucoup de travail à faire en aval, mais nous avons été écoutés attentivement. J’ai même été le seul qui a dépassé son temps dans son allocution ainsi que le temps en général.
Il est important de comprendre ce qu’est le golf au Québec et il fallait le faire comprendre au gouvernement. La plupart des terrains de golf ont une histoire multigénérationnelle. Deux ou trois générations, voire le quatrième exploitant de terrain de golf. Des familles qui ont connu des années difficiles et d’autres plus faciles, mais qui, au bout du compte voudront un jour prendre leur retraite. La retraite ne signifie pas vendre à un promoteur immobilier, mais souvent de léguer à leurs enfants, certains vont vendre à un autre propriétaire, certains vont vendre à leurs employés. En bref, une retraite bien méritée après des années de développement de leur entreprise. Ces entreprises prennent de la valeur au même titre qu’un triplex, une
maison ou des REER. Ces propriétaires ont droit à la juste valeur de leurs actifs.
Un autre point que je voulais souligner au membre de la commission est l’impact du Golf au Québec. Souvent un club de golf peut être situé à distance de marche d’une municipalité ou de nombreux étudiants se trouveront un emploi d’été. De nombreux jeunes retraités sont également employés par des clubs de golf au Québec. Au total, selon la dernière étude économique de 2019, plus de 45,000 emplois sont directement ou indirectement liés au golf. Cela représente un peu plus de 1,9 milliards de revenus pour les ménages, pour un impact de 3,2 Milliards sur le PIB de la province. Des chiffres à ne pas négliger. Il ne faut surtout pas oublier les bienfaits du golf sur la santé physique et mentale des Québécois. Nous en avons eu la preuve le 20 mai 2020 lorsque nous étions le seul sport ouvert pendant la pandémie.
Un autre point sur lequel nous avons interpellé le gouvernement est le principe de l’indemnisation. Nous avons précisé qu’en cas d’expropriation, un club de golf doit pouvoir se relocaliser dans le
Golf Business Canada 3