Page 4 - Journal décembre 2019
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Toute mon enfance, j’ai été grandement éblouie. Ma mère a
toujours eu beaucoup d’imagination pour nous transporter dans l’u-
nivers féérique de Noël : l’eau du bain coloré, la poudre apaisante sur
l’oreiller, les petites collations amusantes (faites en famille)… On
devait faire un somme en après-midi et à notre réveille, nos yeux
étaient émerveillés par la quantité de boites diverses soigneusement
emballées qui prenaient place sous le sapin (décoré en famille).
Quand minuit sonnait, mon père chantait le minuit chrétien
et enfin le moment crucial arrivait !!! Enlever la petite ouate qui re-
couvrait Jésus dans la crèche. Nous le faisions à tour de rôle d’une
année à l’autre. Et puis les cadeaux, oui j’étais heureuse de les déve-
lopper mais curieusement on n’avait surtout hâte que nos parents
ouvrent leurs cadeaux que nous leurs avions achetés ( durant une
partie de l’année une banque était réservée pour amasser des sous,
décembre venu, on devait rouler nous même les sous et aller les
échanger).
Durant mon adolescence, la magie « enfantine» de Noël, c’est
estompée et à fait place à la réalité. À travers ces Noëls plus diffici-
les, j’ai connu et vu l’importance de la famille.. Oncles, tantes, cou-
sins, cousines…
La générosité, le partage (des sacs de galettes à tous et à cha-
cun), la joie (obligée hihi, sinon pas de cadeaux) m’ont fait compren-
dre l’esprit de Noël. Ainsi que le temps passé à regarder plusieurs
film de Noël (ma mère commence encore aujourd’hui à les écouter
au début novembre) qui prônent pour la plupart de merveilleuses
valeurs.
Enfin mère à mon tour, j’ai essayé de transmettre à mes en-
fants cette ambiance si particulière de Noël.
Le film ¨vive les fêtes avec Caillou¨ a fait fureur, ils ont tous
eu un ¨dodonours¨ de Noël pendant plusieurs années, les petites
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