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Réponse de Jean-Claude CARLIER au nom du club :
Tu as souhaité que j'apporte la réponse à tes vœux de Président de notre club.
C'est pour moi un double plaisir de t'adresser mes vœux et ceux de nos amis. D'abord à titre
personnel, je t'adresse tous mes vœux pour gagner le combat que tu mènes, qui est aussi le mien
et que je connais bien. Ensuite, pour ta présidence que tu as acceptée d'assumer, et que tu
mènes parfaitement depuis six mois. Je n'avais aucune inquiétude, tu étais rodé depuis 15 ans et
j'avais à l'époque été ton parrain de présidence.
Dans une conversation récente, tu m'as confié que tu concevais comme le premier devoir d'un
Président de remettre à son successeur à l'issue de son mandat un club en bon état de marche,
tel que reçu de son prédécesseur. C'est de la fausse modestie, car c'est une belle ambition que de
résister à l'usure du temps et à son érosion.
Maintenir nos effectifs, affectés par des départs ou par l'âge, les développer sans en abaisser les
exigences, ensuite mobiliser, galvaniser cette troupe, la souder en amitié et en efficacité, c'est
une rude tâche. Si je regarde en arrière, quand je suis devenu Rotarien, il y a 28 ans, nous
étions près de soixante, majoritairement quadragénaires, chefs d'entreprise, cadres supérieurs,
fonctionnaires d'autorité, professions libérales, animés par l'esprit d'excellence. Nous avons
vieilli ensemble. L'amitié souvent est restée. Malheureusement le renouvellement n'a été que
partiel. Bref c'est le principal chantier. Il faut maintenir impérativement la qualité de notre re-
crutement comme nous l'avons toujours fait jusqu'à ce jour. Et ne pas perdre de vue que les
postes de responsabilité sont aujourd'hui fréquemment occupés par nos alter ego féminines. Da-
niel BAILLEUIL avait courageusement voulu ouvrir plusieurs chantiers, celui-là mais aussi le
retour vers l'entreprise. Il faudrait que chaque membre qui part à la retraite ou quitte sa profes-
sion présente son successeur, ou un de ses proches dans le même domaine d'activité. Je te sou-
haite des recrutements groupés de jeunes cadres et dirigeants, ce qui était l'esprit de Paul HAR-
RIS. Il ne faut pas un ou deux jeunes Rotariens mais 10, afin que les nouvelles recrues ne
soient pas isolées parmi nous.
Réunir dans un même idéal de servir et d'entretenir des relations d'amitié entre les élus de cette
élite que doit être un club rotary, voilà une belle ambition et je sais que c'est la tienne.
Vive le Rotary club de Dunkerque et bonne année à son Président !
Jean-Claude CARLIER
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