Page 25 - ENDIRE JUIN 2017 N°1
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ENDIRE

           L’Amérique du sud  un vrai terrain de jeu


           ‘’Les Andes c’est un pays à échelle humaine. Tu as des villages tous les 20-30 kilomètres et une coutume
           séculaire existe, celle des coureurs Chasquis, messagers entre les villages. I y a toujours des humains
           proches tu n’es jamais seul.

           Les habitants sont plutôt accueillants, tu peux arriver à n’importe quelle heure on te sert toujours un
           repas pour un prix dérisoire.
           On s’aperçoit aussi que les pays changent et que le développement économique est en pleine expansion,
           par exemple un chemin en cailloux à la limite du praticable où nous étions passés en 2015, a été
           transformé cette année en belle route asphaltée.

           J’ai croisé aussi un italien dans un couvent paumé en pleine montagne, qui m’a raconté que le paysage
           évoluait à vu d’œil et que l’expérience n’est plus la même aujourd’hui.

           Pour la vingtaine de concurrents que j’amène cette année ce sera aventure. Pour la centaine dans dix
           ans, ce sera vraiment la course.


           On commence enfin à avoir une reconnaissance de l’aventure, et moi j’y crois à fond. C’est pour cela que
           je m’investis là-dedans, alors qu’avant il y avait une culture randonneur.
           Si on compare au cyclosportif de base, je ne me reconnais pas dans cet esprit. Actuellement il de se
           créer une contre culture qui commence à attirer plus de monde, loin du cyclisme à la papa.

           L Inca divide c’est la course la plus engagée sur la planète, la plus dingo, il y a une dizaine d’épreuves qui
           se créent avec plus ou moins d’organisation. Nous, nous avons une démarche différente avec une
           approche plus pro, avec un repérage en vélo, le tracking, le suivi…il faut que les concurrents s’identifient
           à la marque

           Au niveau préparation ?


           L’ultra c’est une population qui arrive de partout, triathlètes, ultra runners, cape epic, ironmen,
           nageurs !...
           J’appuie sur la marque en mettant le curseur au-dessus de tout, l’engouement pour l’ultra trail me
           prouve qu’il y a un potentiel sur de l’ultra en vélo.
           Il y a un cadre mais le participant fait lui-même son aventure, on ne veut pas attirer que des
           « rambos » , mais des gens qui n’ont jamais fait d’ultra, qui cherchent une autre manière de s’exprimer
           loin des courses hyper balisées.

           En résumé, on n’a pas d’équivalent en Europe par rapport au terrain de jeu que, par exemple, le Pérou
           peut offrir. C’est l’Empire State Building du vélo, altitude, boucle de dingue, col à 4500m, il faut juste
           arriver à faire parler de cet événement.

           L’incandivide démarre dans quelques jours avec 3500 kilomètres et 63500 mètres de dénivelés.

           Suivi sur : www.incadivide.com





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