Page 46 - ENDIRE JUIN 2017 N°1
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ENDIRE
En ce samedi 13 mai, l’atmosphère est plutôt calme à la veille de cette Transvésubienne.
Il est vrai que le hors d’œuvre du jour n’est qu’une mise en jambes et un test matériel pour le très
gros plat de résistance du lendemain.
Les vagues de départ s’égrènent tour à tour dans un jump en montée qui calme les ardeurs assez
sèchement.
Alors la transv est elle vraiment « only for the braves » ?
Loin de nous l’idée de démystifier cette épreuve historique, mais nous sommes confrontés à de plus
en plus d’épreuves ultra ci ou extrême cela, où les slogans racoleurs font croire aux participants
qu’ils ont accompli l’exploit sportif de l’année.
A quand une ultra-extrême course saucisson ?!
Depuis la création de la transv en 1988, la technique et le matériel ont beaucoup évolué. Gloire aux
pionniers qui ont réussi on ne sait comment à rallier l’arrivée et qui ont contribué à donner ces
lettres de noblesses à cette traversées des collines niçoises.
Aujourd’hui on a même une catégorie électrique, qui permet à certains de se faire plaisir si la
condition n’est pas là ; on n’arrête pas le progrès.
Quand on consulte les temps, et quand on connaît le terrain et un peu le sport, l’engagement sur
cette épreuve est total.
Le slogan n’est donc pas galvaudé, même si l’équipée est sécurisée et encadrée, la Transv reste une
formidable aventure sportive.
Alors oui tous les participants méritent notre respect.
Bravo à tous les courageuses et courageux qui ont bien mérité qu’on leur décerne cette appellation.
Une belle aventure aussi pour l’organisateur qui propose et qui renouvelle son tracé régulièrement et
qui a inscrit la Tranvésubienne comme la course ultra vtt à accomplir depuis bientôt trente ans.
On peut donner un rendez-vous à tous les amateurs, une nouvelle traversée est au programme avec
er
la Transwest, cette année (1 octobre) entre Gréoliéres les Neiges et Théoule.
Serez-vous prêt à devenir un nouveau ‘’brave ‘’ ?
TRANSVESUBIENNE 46