Page 4 - ENDIRE N°5 OCTOBRE17
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EDITO







    La chasse est ouverte










                                                     Octobre, les feuilles mortes se ramassent à la pelle, bientôt la
                                                     remise du vélo (ou pas). Un début de relâchement pointe à
                                                     l’horizon, vivement les balades en forêt, les senteurs boisées, les
                                                     odeurs de terre si caractéristiques de la saison.
                                                     Attention tout de même, car la chasse est ouverte et on a vite fait

                                                     de se retrouver nez à nez avec un chasseur bigleux, aviné – ou
                                                     les deux !
                                                     De là à se transformer en lapin de garenne, il n’y a qu’un pas… de
                                                     toute façon courir ça servira toujours à la préparation hivernale !
                                                     On pourra aussi s’occuper à ramasser des champignons, couper
                                                     du bois, faire ses travaux de la maison qui ont été repoussés au
                                                     printemps puis après l’été. Là, vous n’y couperez pas !
                                                     Pour les plus chanceux, le réchauffement climatique rallonge
                                                     artificiellement cet été sans fin. Pour les plus acharnés, pas de
                                                     changement notoire et dans certaines régions la religion du vélo
                                                     ne prend pas en compte la météo. Question d’habitude et de
                                                     dépassement de sa zone de confort.
                                                     Le changement d’heure nous fera basculer définitivement fin
                                                     octobre, avec la sempiternelle question : on avance la montre ou
                                                     on la recule ?

                                                     En attendant le printemps, les derniers lauriers sont décernés ici
                                                     et là, mais l’essentiel est ailleurs. Rien ne remplace le fait d’être
                                                     dehors, en phase avec la nature et les éléments.
                                                     Ca fait toujours du bien  de se mettre « minable » après une
                                                     sortie boueuse ou une séance bien arrosée. On a entendu parler
                                                     d’athlètes se préparant uniquement en intérieur et avoir des
                                                     résultats plus que probants. Même si l’optimisation de la
                                                     performance passe par des « routes » non conventionnelles.
                                                     Alors quoi ? Chacun fait, fait, fait c’qui lui plait, plait, plait…
                                                     comme le dit la chanson.
                                                     On laissera aux spécialistes de la préparation nous expliquer le
                                                     pourquoi du comment, l’engagement mental que cela  peut

                                                     représenter.
                                                     Au final, chacun trouve son bonheur dans la pratique qui lui
                                                     convient le plus. Nous on a déjà choisi…
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