Page 31 - Parle-moi d'amour_Neat
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Tu étais mon amour,
Les parents, ce mot simple mais si puissant,
Ce mot qui évoque la joie, Ma vie et mon bonheur.
Ce mot qui évoque le partage, Tu étais le soleil qui illuminait mes jours.
Ce mot qui évoque la bienveillance,
Mais qui provoque aussi la douleur, Nous étions unis et heureux pour toujours.
La tristesse, le désespoir, Mais mon cœur, tu as brisé,
Lorsqu’il arrive Malheur Et je suis désemparée.
A son père ou sa mère, ces deux êtres chers
Pour qui on déborde d’amour. Nous étions complices ou alliés.
L’amour parental est le seul amour véritablement indispensable, Mais le jour où tu t’en es allé.
inconditionnel et indulgent Moi seule, tu as blessé.
Et nous ne connaissons jamais l’amour d’un parent Désormais je sombre dans le néant, désespérée.
Avant de devenir nous-mêmes parents
Et d’élever nos propres enfants. Tu m’as laissée seule dans le noir,
Il faut toujours les aimer avant Dépourvue de toutes les chances,
Que ne se coupe le fil du temps, Maintenant je vis dans un désespoir.
Pour nous ils ne refuseraient pas la mort
Pour nous sont tous leurs efforts. À cause de toi je ne dors plus le soir.
Je t’ai aimé à la folie,
Tu restes dans mon cœur à l’infini.
J’ai tant de tristesse au cœur,
De malaise et de malheur,
Et maintenant toute seule je demeure,
En essayant de regagner le bonheur.
Victoria Duran-Gill
Léa Skaff
Yara Assi
Pedro Keyrouz,
Clarita Youakim
BOOK MICHELINE POME.indd 29 4/11/2019 4:52:01 PM