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Après quelque temps, au moment où j’allais à l’école de pho- tographie à Chicago, j’ai rencontré un gars qui conduisait un chopper Panhead. Je n’avais jamais vu encore de chopper de mes propres yeux. À partir de ce moment-là, j’ai commencé à faire partie d’un groupe d’amis, des gars plus vieux que moi. Puis, peu de temps après, des gars plus jeunes ont commencé à nous fréquenter et on a rapidement formé une famille. Je n’avais jamais plani é de photographier des motos, mais c’est soudainement devenu très intense. La première photo que j’ai envoyée à un magazine a paru sur la page couverture. Je n’avais pas axé mes intérêts sur les motos, mais je les ai toujours aimées. En fait, j’étais plus attiré par les autos à cette époque, mais j’ai toujours aimé ce qui était ancien et unique.
Après, j’ai divorcé et je me foutais de tout, alors je suis parti sur la route. J’ai rencontré une tonne de gens merveilleux, tout en continuant de prendre des photos, pour moi-même et pour de nombreux magazines. J’ai commencé à animer un blogue avec quelques amis, puis, de l en aiguille, Harley- Davidson a vu mon travail. Le temps de le dire et je prenais des photos pour eux, ce que je fais toujours. La première fois, c’était en 2009, l’année où j’avais nalement réussi à remonter ma moto. Bien des choses sont arrivées à ce moment-là. On m’utilisait beaucoup en tant que photogra- phe, mais aussi en tant qu’in uenceur pour la génération plus jeune de motards. Bref, tout s’est déroulé pour le mieux et voilà où j’en suis.
QUELS SONT TES PLANS D’AVENIR ?
J’ai acheté une propriété et ce sera un endroit très produc- tif lorsque tout sera installé. J’ai un atelier de construction mécanique au sous-sol et un petit atelier attenant à l’espace où je vis, ainsi qu’un garage bien équipé. Je n’ai jamais vraiment eu de chez-moi auparavant, car j’ai toujours fui les responsabilités. J’étais toujours prêt à partir, peu importe où. Maintenant, j’ai ma propriété et ça me rend plus séden- taire. Je vais continuer à voyager beaucoup, mais de façon moins vagabonde. Je dirais donc que je travaille actuellement à devenir plus terre à terre, plus mature, et à cultiver mes racines.
Si vous voulez en apprendre plus sur le travail de Josh, vous pouvez vous rendre sur son site Web à l’adresse www.joshkurpius.com ou suivre son Instagram @kurpius (en anglais seulement).
ENTREVUE Revolution Motorcycle Magazine 39