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IL EST MAINTENANT

TEMPS DE PASSER À LA...

CONCLUSION !

“Transhumanisme”, “homme-augmenté”, “immortalité”… Ces termes font rêver et, bien qu’ils nous apparaîssent
encore loitains, trouvent de plus en plus leur place dans notre société actuelle. Les biotechnologies et les nanotech-
nologies sont en train de prendre possession de nos corps pour en faire des machines performantes qui défient les
lois de la nature.

Ce sujet dérange, déchaîne les passions, attire les curieux, fait parler de lui, trouve sa place au sein de nombreuses
polémiques, bref, le transhumanisme et les tecnhologies avant-gardistes liées à ce secteur sont au coeur de l’actual-
ité. Et c’est normal. Les enjeux dépoloyés sont énormes, et touchent tous les domaines, du social au scientifique, en
passant pas l’économie, la religion, l'armée ou l’éthique.

Beaucoup voient à travers l’amélioration du genre humain une aventure incroyable où les promesses de progrès
sont infinies, tant en ce qui concerne la qualité de vie individuelle que pour l’ensemble de la société. On pourrait
ainsi réduire les inégalités médicales face au hasard de la vie, en donnant à des personnes ayant perdu un membre
la possibilité de retrouver une motricité parfaite, voir meilleure. Les personnes en situation de handicap pourraient
ainsi parfaitement s’intégrer dans notre société. On pourrait aussi augmenter l’espérance de vie, guérir des maladies
génétiques à la souche, éviter des naissances “malheureuses”, et qui sait, peut-être atteindre l’immortalité ?

Mais d’autres points de vues persistent heureusement. L’homme augmenté recevra des autogreffes grâce aux cel-
lules-souches et pourra ainsi se renouveler indéfiniment. Ainsi, certains se demandent si, devenir ces corps-ma-
chines aux pièces interchangeables, voués à l’éternité est réellement une évolution. Après tout, cela ne serait-il plutôt
pas un retour en arrière, une perte d’humanité progressive, qui aménerait finalement à l’extinction de notre espèce ?
Homo Sapiens laisserait alors place à “Homme+”, une une élite déshumanisée ayant perdu tout lien avec ses préde-
cesseurs. L’homme deviendrait machine. La machine, deviendrait le nouvel homme.

Et si, comme le dit Jules Ferry, "l’homme augmenté n’était que le fantasme d’un monde qui aurait pour but d’abolir
la mort de quelques ressortissants, privilégiés". On revient à cet élitisme cité précédemment. Des technologies telles
que celles envisagées actuellement seraient hors de prix, et ne pourraient être achetées que par une minorité... Cela
diviserait l’humanité en deux groupes distincts : les hommes augmentés, et les autres. Cela est-il envisageable ?

Enfin, a qui cela profiterait-il réellement ? Les grandes entreprises et les secteurs liés à ce domaine. On a pu en-
trapercevoir à travers notre témoignange les conséquences de cette hypothèse. Des hommes dictés par des pro-
grammes, par ces entreprises dont le but est avant tout de vendre, et ce à n’importe quel prix, peu importe si il faut
laisser son humanité de côté.

Les grandes puissances pourraient aussi, avec de telles technologies s’imposer face aux autres nations. Cela peut aussi
expliquer cet engoument pour le transhumanisme, d’un point de vue militaire. Il s’agit d’une course permanente à la
technologie. Qui la remportera aura un avantage énorme sur ses concurrents.

La nature ne nous a t-elle pas donné tout ce dont nous avions besoin ? Pourquoi en vouloir toujours davantage ? Le
transhumanisme est un bienfait au niveau de la recherche, de la médecine ou de la science en général, c’est un fait.
Mais, les résultats de ces recherches doivent être utilisés de façon vertueuse, pour le bien de tous, et non le bien d’une
minorité.

Oui, le transhumanisme peut apparaître comme utopique à divers points de vus tout à fait légitimes. Mais il faut être
prudent. Après tout, l’utopie est le chemin le plus court vers la dystopie... Tout peut basculer, d’un moment à l’autre.

En vous remerciant de nous avoir lus !