Page 6 - Brochure Ragni 90 ans d' histoire
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Cette première commande était destinée à éclairer une place pour la ville
        de Toulouse. La toute première affaire d’ éclairage public proprement dite.


                                                                                          « Progressivement,
                        Lanternes vence et venise                                         on s’ implante un peu

                                                 « Un lundi matin, à 9 heures,            partout. On fabrique
                                                 je suis à Toulouse. Avec                 de plus en plus de lan-
                                                 Raymond Duprat, on discute               ternes. On est les pre-
                                                 pendant 2 heures et l’  aventure         miers à avoir décidé de
                                                 commence comme ça. C’ est là             les fabriquer en inox. »
                                                 qu’ on embauche, dans la fou-            Roger Ragni
                                                 lée, M. Maxant, M. Blanc, M.
                                                 Coyette et M. Leman. Voilà les
                                                 5 du départ, que M. Duprat                                                                       Les 5 frères et sœurs
                                                 m’ avait présentés. » Roger Ragni

                                                                                          Les ouvriers travaillent sans relâche, y compris en dehors des heures. Les
                                                                                          deux sœurs Laure et Marie-France travaillent elles aussi avec acharnement

        Alors que Ragni fabrique à plein régime des articles de cheminées, les an-        pour assurer la gestion et l’ administration.
        nées 1980 marquent également le développement réel de l’ éclairage public.




        L’atelier soudure                                                                 « On travaillait
                                                                                          énormément mais on
                                                                                          s’ accordait des parties
                                                                                          de rigolade. Il y avait
                                                                                          une camaraderie, on al-
                                                                                          lait à la mer ou en boîte
                                                                                          ensemble. Peut-être que
                                                                                          c’ était parce que c’ était
                                                                                          très dur et qu’  il fallait
                                                                                          se serrer les coudes. »
                                                                                          Gilbert Giaccardo,
                                                                                          chef d’ atelier
                                                                                                                                                  L’atelier ferronnerie
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