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journée mondiale Des questions. Quand on vit dans la précarité,
du refus de la misère quels rêves fait-on et à qui les raconte-t-on ?
Regarder la télé, faire du théâtre ou chanter avec
A l’occasion de la journée mondiale du refus de la d’autres, n’est-ce pas un droit aussi fondamental
misère, le dunkerquois se mobilise toute une que celui de pouvoir travailler ou de pouvoir
journée. Dire que des personnes vivent dans la manger ? Dans quels lieux dits « culturels », ceux
pauvreté à Dunkerque, les rencontrer de façon qui vivent précairement peuvent-ils crier leur
simple et festive, exprimer avec eux, sous toutes les désespoir ? Etc.
formes possibles, notre refus commun de cette
situation, tels sont les objectifs poursuivis. Parlez-
en autour de vous. Rêver avec des chiffons

L’une des attractions de la journée sera un défilé de
Le déroulement prévu mode. Réunies dans un atelier couture proposé par
ACL-Proxipol à Saint Pol sur mer, une quinzaine
10 heures - Stèle des droits de l’homme : Lâcher de de femmes se sont mises à rêver. Elles ont récupéré
ballon, dépôt d’une gerbe, chant collectif, « Quand des vêtements et ont créé des modèles pour le
les hommes vivront d’amour ». moins originaux. Pas question de mettre ces habits
pour aller travailler. Non. Comme ça. Pour le rêve.
10 h 45 – Mairie de Dunkerque : Forum citoyen Et elles ont fait appel à des élèves du Lycée
(citoyens, bénévoles et professionnels des Professionnel de l’Ile Jeanty pour les présenter.
associations et élus) sur « Précarité et culture ». Quel savoir faire !

Le reste de la journée se passe sur la place Jean
Bart Pas de drapeau

13 h – Restauration en commun La journée du refus de la misère, c’est d’abord la
14 h 30 – Après-midi festif (musiques, danses, journée de ceux qui vivent dans la pauvreté, non
graphs, défilé de mode, jeux, concours de dessins, celle des associations qui leur viennent en aide.
rencontres, etc.) C’est pourquoi, ce jour là, si chacun pourra porter à
19 h – Soupe à l’oignon sa boutonnière son nom et l’association dont il fait
20 h – Bal partie, il a été demandé de ne pas prévoir de
drapeau ou autre banderole associative.
Culture et précarité

Le matin, un forum citoyen sera organisé sur ce
thème. Un forum, c’est un lieu où on peut dire ce
que l’on pense, discuter, exprimer ses accords ou
ses désaccords, en somme parler ensemble.

Culture et précarité, des mots compliqués pour dire
des choses simples. Culture, c’est l’expression, Ce journal est destiné à tous les membres
sous toutes ses formes, de la façon dont on se bénévoles et professionnels des associations du
représente soi-même et dont on se représente le Carrefour ainsi qu’à nos partenaires. Mais nous
monde dans lequel on vit. Certains, les artistes, n’avons pas le budget pour imprimer, chaque mois,
peuvent nous aider à mieux exprimer nos joies, nos les 1500 exemplaires qui seraient nécessaires.
peines, notre plaisir de vivre et de nous rencontrer
ou les questions qui nous habitent. Précarité, c’est Diffusez le, photocopiez-le,
un autre mot pour parler de la pauvreté : ne pas
savoir comment demain on pourra survivre, distribuez-le autour de vous
manger, se loger, maintenir sa santé, être avec les
autres, se faire entendre, raconter

En direct des associations

La Croix Rouge Soulager toutes les souffrances