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Les couleurs et motifs du poisson-scorpion (Scorpaenidés) lui permettent de se camou er facilement. Il faut être très attentif pour le repérer.
Curieuses, les jeunes otaries aiment bien mordiller tout ce qui leur tombe sous la dent.
L’observation de requins peut se faire en toute sécurité avec des exploitants et des guides d’expérience.
Les poissons-scorpions (famille des Scorpae- nidés), dotés d’épines venimeuses, sont aussi dif ciles à repérer puisqu’ils ont l’habitude de se percher sur des récifs aux couleurs et textures qui leur ressemblent. Encore une fois, il faut avoir le regard vif pour les distinguer de leur entourage. Le venin des poissons-scorpions est très puissant et peut rapidement causer un arrêt respiratoire. On doit donc immédiatement faire appel aux soins médicaux d’urgence.
Les espèces plus connues
Faciles à reconnaître, les murènes ont généra- lement la cote auprès des plongeurs. Typique- ment, elles sont timides et plus portées à battre en retrait, mais les blessures qu’elles peuvent causer ne sont pas négligeables. Dotées de nom- breuses dents acérées, elles peuvent facilement trancher un doigt. Plusieurs personnes croient, à tort, qu’elles sont agressives. Il faut dire que leur apparence et leur façon de respirer, qui consiste à ouvrir et à fermer leur gueule, peuvent être plutôt intimidantes.
Les murènes sont généralement passives, sauf si on les dérange. Tenter de les nourrir est aussi très dangereux puisqu’elles peuvent, comme l’expres- sion le dit, « mordre la main qui les nourrit ».
Les oursins sont, quant à eux, rencontrés dans la plupart des environnements sous-marins et peuvent causer de l’inconfort si l’on s’y pique. Lorsqu’on plonge de la rive, il faut prendre garde de bien véri er où l’on pose le pied, car, selon l’espèce, les épines peuvent être suf samment rigides pour transpercer la semelle de vos bottillons.
Les espèces qui ont mauvaise presse
Et les requins, dans toute cette liste? Si l’on devait demander aux plongeurs quel animal est le plus dan- gereux, il y a fort à parier que beaucoup répondraient que c’est le requin. Or, même s’il est vrai qu’une mor- sure de requin peut in iger de graves blessures en raison du saignement important, le fait demeure que les morsures fatales sont assez rares. Le nombre de décès causés par une morsure de requin se chiffre en moyenne à cinq par année dans le monde!
Aussi, il suf t de passer un peu de temps en pré- sence de ces malaimés de la mer pour comprendre que la plupart des espèces de requins sont très timides et fuient les plongeurs. Aussi, en usant de précaution et de bon jugement, on peut les obser- ver de façon tout à fait sécuritaire.
Puisque nous traitons des malaimés, les rascasses volantes (Pterois volitans), qui sont maintenant
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