Page 7 - Demo - EN PROFONDEUR-V2
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Image à grand-angle (130˚) réalisée en lumière ambiante. La visibilité n’était pas optimale, mais le Micro 2.0 s’en est honnêtement sorti.
Les conditions de visibilité réduite ne nous ont pas empê- chés de photographier ce baliste. La lampe Sea Dragon 2500 a ramené les couleurs et aug- menté le contraste de l’image.
Cette photo prise en piscine permet de juger de la netteté de l’image obtenue au moyen du dioptre offert en option.
Un éclairage continu permet de visualiser l’éclai- rage avant la prise de vue. Dans le cas d’un  ash, on doit impérativement prendre un cliché pour voir de quelle manière la lumière « tombe » sur le sujet. On  xe la lampe sur un bras orientable disposé sur un platine vissé à l’appareil photo. Un ingénieux dispositif permet de détacher la lampe pour la porter à bout de bras. Pratique pour varier les angles ou encore l’intensité de l’éclairage.
Sous l’eau
Le format réduit du Micro 2.0 permet de le glisser dans la poche de notre veste. Équipé de la lampe, le système ne dépasse pas un poids de 1 kg.
Les « touches de piano » sont clairement étique- tées : Up = Vidéo, Down = Menu et Back = Lecture. Dif cile de s’y tromper!
Comme il peut être fastidieux de passer d’un menu à l’autre, les ingénieurs ont conçu un menu simpli-  é : on sélectionne tout d’abord un type de prise de vue (terrestre ou sous-marine), puis on choisit le mode apnée (snorkeling) ou plongée (diving). Ce mode intuitif évite le recours au manuel de l’utili- sateur... opération délicate en immersion.
Comme l’appareil sélectionne lui-même la vitesse d’obturation (entre 1/45 et 1/2000 de seconde), il se peut que des  ous de bougé apparaissent, surtout en basse lumière.
Le photographe peut aussi sélectionner différents équilibrages automatiques des blancs (tempéra- tures de couleur) : faible profondeur (shallow), profond (deep) et eau tempérée (green water).
Parmi les autres fonctions commutables, signalons la correction d’exposition, la sélection du type de déclenchement (vue par vue ou continu à 5 images/ seconde), la prise de vue en mode accéléré (time- lapse), la prise de vue en fourchette (bracketing) automatique, l’angle de champ (130˚, 100˚ et 80˚), la résolution photo (maximum de 16 Mpx), la résolu- tion vidéo (jusqu’à 1080p à 30 images/seconde), la sensibilité ISO (100 à 800) et les rendus de couleurs, incluant le noir et blanc. Ajoutons finalement la disponibilité de trois types de posemètre.
Le grand absent : le mode de prise de vue entiè- rement manuel. Le marché auquel est destiné le Micro 2.0 ne s’en formalisera pas.
Luxe ultime mais nécessaire en cette époque de réseaux sociaux : le transfert d’images en mode Wi-Fi. Ce dernier permet aussi le contrôle de l’appareil au moyen d’un téléphone intelligent. Un détail : le Wi-Fi ne fonctionne pas sous l’eau!
Les résultats
Nos essais ont été réalisés au Blue Heron Bridge à Riviera Beach, en Floride, dans des conditions de visibilité réduite.
L’absence de système de mise au point favorise la réactivité du déclenchement. Si l’hyperfocale garantit une clarté suf sante jusqu’à l’in ni, nous vous suggérons de ne pas excéder 1 m sous l’eau. Toute distance supplémentaire entre l’appareil et le sujet dégrade la qualité de l’image, comme c’est le cas pour n’importe quel appareil en photogra- phie subaquatique.
Pour l’image de baliste, nous avons eu recours à la lampe Sea Dragon. L’éclairage de la lampe augmente le contraste, tout en assurant la vérité des couleurs (angle de champ de 100˚). La photo de lamantin a pour sa part été prise en lumière naturelle avec un angle de champ de 130˚.
Côté sensibilité, évitez de dépasser 400 ISO; au-delà de ce niveau, le bruit augmente considérablement.
Un dioptre offert en option ramène la zone de prise de vue entre 15 et 60 cm.
Pour conclure, le Micro 2.0 est mieux adapté à la photographie que ne l’est une GoPro. Son étan- chéité évite l’entretien d’un boîtier séparé et évite la mort par noyade! La qualité d’image est excel- lente compte tenu de la simplicité de l’appareil, et on peut le mettre entre les mains de tous les néophytes. Robuste, ce baroudeur devient le choix idéal des adeptes de plein air. Son prix d’environ 650 $ est adéquat pour les résultats attendus.
Bref, la simplicité volontaire a du bon!
En Profondeur – Vol. 16, no 3 7


































































































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