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• Le principe ?
Après une première période d'ob- servation sur les principales habi- tudes de votre chien (manger, boire, dormir, se gratter, etc.), le collier connecté pour chiens (Jagger & Lewis) peut identifier des chan- gements et donc reconnaître les périodes où votre chien est stressé. Il peut aussi déceler un comporte- ment hyperactif et enfin repérer si sa santé est affectée. Il a d'ailleurs été conçu avec l'aide de vétérinaires. Si c'est le cas, il envoie une alerte sur votre smartphone.
• La limite ?
L'analyse porte surtout sur les changements d'habitude de votre chien et c'est vrai qu'elles peuvent être annonciatrices d'un problème. Mais un chien qui se comporte apparemment normalement peut aussi présenter un souci de santé évoluant en silence : c'est pour- quoi rien ne remplace un bilan de santé régulier, surtout quand il devient senior !
UNE DIÉTÉTICIENNE POUR TOUTOU OU CHAT GOULU
• Pourquoi faire ?
Vous faire les yeux doux pour vous pousser à donner des friandises, c'est facile ! Mais corrompre un robot programmé pour ne délivrer que la bonne ration à la bonne heure, c'est sans espoir.
• Le principe ?
Les gamelles connectées ne déli- vrent que ce qui est programmé, ni plus, ni moins. De quoi permettre à votre animal de garder un poids stable, à condition bien sûr, de ne pas laisser traîner de nourriture par ailleurs. Certaines gamelles connectées comme Catspad enre- gistrent tout ce que boit ou mange votre chat, ce qui est bien pratique s'il est au régime. Et pour savoir s'il dort ou s'il s'active, il existe des colliers GPS comme Nuzzle ou Petbit qui, en plus de donner sa position (ce qui est très utile si l'on cherche son chat parti se
promener), mesurent également son activité physique. Nuzzle donne enfin sa température.
• La limite ?
Aussi pratiques soient ces données, elles ne remplacent pas non plus l'expertise de son maître : personne mieux que vous (et son vétérinaire) n'est apte à remarquer qu'il n'est pas dans son état normal lorsqu'il est malade.
UN MOUCHARD POUR CONNAÎTRE SA POSITION AU MÈTRE PRÈS
• Pourquoi faire ?
Si votre chien est du genre fugueur et/ou si votre chat a accès à l'exté- rieur ou s'il lui est déjà arrivé de découcher, c'est très pratique de pouvoir le localiser pour le récu- pérer.
• Le principe ?
Du traceur pour localiser votre animal via une application sur le portable, au collier connecté ca- pable de vous indiquer quelle dis- tance il a parcourue, en combien de temps, avec quelle fréquence cardiaque, etc., tout est possible, ce n'est qu'une question de prix.
Il est même possible de définir une limite au-delà de laquelle vous souhaitez être alerté lorsque votre animal la franchit. Il y a enfin moyen de faire des vidéos de ses promenades, grâce à une caméra « espion ».
• La limite ?
Si vous ne sortez jamais votre chien sans laisse et/ou s'il obéit parfaitement au rappel, l'équiper de la sorte n'a pas grand intérêt. Idem si votre chat ne sort jamais de chez vous.
Nathalie Szapiro
La domotique s'invite partout !
Toilettes couvertes pour chats dotées de litières motorisées qui retirent les déjections et se remplissent toutes seules (Lav- vieBot), chatières électroniques sélectives qui ne s'ouvrent qu'à l'arrivée de votre chat (via une puce apposée sur son collier ou sa puce d'identification) : le secteur de l'animalerie ne cesse d'innover. Mais tout cela a un coût et n'est pas utile pour tous. À chacun de définir ses priorités !
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ANIMAUX
• Petit ou gros aboyeur ?
NOS INFOS EN PLUS
La question peut être utile pour qui souhaite acquérir un chien sans trop risquer de déranger ses voisins. Dans ce cas, il vaut mieux éviter le samoyède (52,8 vocalises journalières), le yorkshire terrier (23,6) et le caniche (22,2) au profit d'un bouvier bernois (3,1) ou d'un west highland white terrier (3,5). (Source : Lignées Élevage).
• Sauvons les hérissons !
Ce petit ouvrage de Monika Neumeier (5,95 €, éd. Larousse) est une mine d'informations pour qui s'intéresse à cet auxiliaire de nos jardins. Doté d'un solide appétit, il nous débarrasse, chaque jour, de 70 grammes d'insectes, limaces et/ou escargots. Voilà qui vaut bien quelques aménagements pour lui faciliter la vie !
• Ration ménagère : gare à l'excès de phosphore
Très présent dans l'alimentation, notamment dans les légumineuses
et les poissons, les doses de phosphore peuvent vite dépasser celles recommandées. Or, au-delà d'un apport de 150 %, le risque de maladie rénale chronique est avéré à long terme (source : Lignées Élevage).