Page 48 - Rapport de Licence
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conclusion a dernière année de licence s’achève donc. C’est
l’heure des choix, encore une fois. Cependant,
Lje crois connaître ma destination, ou du
moins dans quelle direction me tourner. Ai-je une
boussole dans ma poche depuis le départ ? Ces
trois années harassantes, il ne faut pas se le cacher,
où chaque sujet et exercice a son intérêt, pousse à
une certaine dépendance au travail. Conséquence
de celle-ci, le master se présente à moi comme
deux années pour poursuivre les découvertes de
la licence, expérimenter pour toucher du doigt
le monde professionnel. Cette envie de travailler,
mettre en pratique les connaissances acquises,
d’apprendre encore se veut peut être comme une
légère frustration passée. En effet, le cycle de licence
reste académique. J’espère ainsi que le master sera
synonyme d’ouverture aux professionnels du métier,
mais aussi aux usagers. L’école comme bulle, avec
quelques sorties que sont les stages trop courts à
mon goût, voile peut-être un peu la vision réel du
métier, sans doute pour nous préserver d’une réalité
sans pitié. Le master sera donc faire le basculement
entre étude et vie professionnelle, vers l’architecture
du concret. Du moins, tel est mon souhait.
La licence pour se comprendre soi et s’ouvrir
à ce monde, me rend donc impatient. Passer de la
théorie à la pratique, durant le master, allant vers
l’acte de construire et la technique, mais aussi se
sentir avant tout utile, sont mes objectifs pour ces
deux prochaines années. L’architecture n’est-elle pas