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la supervision économique des activités aéronautiques, la planification du déve- loppement aéroportuaire, en collabora- tion avec les autres administrations et organismes compétents, la préparation, la révision et la mise en œuvre du plan de développement de l’aviation civile, en concertation avec les opérateurs du secteur. Elle intervient aussi dans l’orga- nisation et la gestion de l’espace aérien national, en collaboration avec les auto- rités militaires compétentes, la gestion du patrimoine aéronautique, l’exploita- tion des services et installations aéro- nautiques sur les aéroports non concé- dés, la réalisation de toutes les missions en matière de recherche et sauvetage, en liaison avec les administrations com- pétentes, et la mise en œuvre des me- sures de sûreté au niveau des aéroports. après avoir réalisé un chiffre d’affaires de 40,5 millions d’euros en 2018 (soit une hausse de 62% par rapport à 2017), la compagnie aérienne publique camair- co traverse actuellement une zone de turbulence marquée par une réduction de sa flotte et un chômage technique de certains pilotes. d’où un nouveau plan de redressement prévu par le top mana- gement. la ccaa participe-t-elle à ce programme de relance ? Il faut dire que la compagnie aérienne nationale Camair-Co a en effet connu une augmentation de son activité depuis « Actuellement, la CCAA participe à la relance de Camair-Co, d’une part, en soutenant les efforts conjoints de la compagnie et du gouvernement visant à réhabiliter les aéronefs immobilisés, d’autre part, en certifiant toutes les nouvelles activités néces- saires dans ce cadre, notamment les programmes de formation et ceux de maintenance. » 2017, notamment sur son réseau domes- tique, ce qui s’est traduit pour la CCAA par une intensification de ses activités de supervision de la sécurité des vols et de la sûreté au niveau de tous les aéroports desservis. Actuellement, la CCAA par- ticipe à la relance de Camair-Co, d’une part’ en soutenant les efforts conjoints de la compagnie et du gouvernement visant à réhabiliter les aéronefs immobi- lisés, d’autre part, en certifiant toutes les nouvelles activités nécessaires dans ce cadre, notamment les programmes de formation et ceux de maintenance. Fin février 2018, l’association des com- pagnies aériennes de douala, qui re- groupe une quinzaine de compagnies, avait dénoncé l’état de délabrement de l’aéroport de douala auprès des aéro- ports du cameroun (adc). des travaux de rénovation ont été lancés depuis 2016 par l’etat. la plateforme aéropor- tuaire a-t-elle fait peau neuve ? L’Airline Operators Committee (AOC) de Douala a effectivement saisi la société ADC S.A. en février 2018 pour s’inquié- ter du retard que connaît le démarrage de la deuxième phase du projet de réha- bilitation de l’Aéroport international de Douala (PRAD) en mettant un accent par- ticulier sur l’état de délabrement avan- cé de cette infrastructure aéroportuaire mise en service en 1977. Il faut d’ores et déjà relever que la composante A qui consistait en la réhabilitation des chaus- sées aéronautiques, avec une fermeture de cet aéroport pendant 21 jours, s’est achevée avec succès en 2016. Après ces travaux, il était prévu le lancement immédiat de ceux du terminal (compo- sante B du PRAD). A la suite des préoc- cupations des compagnies aériennes et en raison de lenteurs administratives re- latives aux procédures de passation des marchés publics, la société ADC S.A. a engagé, à titre provisoire, le renouvelle- ment de certains équipements d’exploi- tation (banques et système d’enregis- trement, climatisation, etc.), l’acquisition n°32 • www.africanbusinessjournal.info 45